C’est au printemps 2005 que le Centre d’Expériences Aériennes Militaires a réceptionné ses premiers exemplaires. Pourtant l’idée d’une Armée de l’Air et de l’Espace évoluant intégralement sur Dassault Aviation Rafale est antérieure à cette date. En fait plus le temps passe et plus une telle idée semble se déliter, entre modernisation des Mirage 2000D et avancée du programme européen SCAF. Et si finalement le Rafale n’était qu’un chasseur français comme les autres ?
L’idée qu’un jour le Rafale serait le seul et unique avion de combat de l’Armée de l’Air… aujourd’hui aussi de l’Espace remonte en fait au siècle dernier. C’est sous la présidence de François Mitterrand qu’un tel concept est né, alors même qu’à l’époque l’avion français était loin encore d’entrer en service. Jaguar A et Mirage F1CT/CR évoluaient encore largement sous la cocarde française, c’est dire. Sous la présidence Chirac alors que l’échéance d’arrivée en unité du Rafale se rapprochait l’idée grandissait, largement reprise par la presse aéronautique francophone mais aussi anglophone. Je me souviens l’avoir lu dans les années 1996-1997 dans des revues britanniques. À la même époque d’ailleurs on soulignait que la Royal Air Force s’orienterait vers une dualité entre l’Eurofighter EF-2000 Typhoon et le futur programme d’avion furtif JSF piloté par Lockheed-Martin. Et vous savez quoi ? La RAF y est aujourd’hui. En France, nous croyant plus malins que tous le monde, on continuait d’avancer cette idée du «tout Rafale».
Force est de constater que si le biréacteur clodoaldien a permis d’envoyer à une retraite bien méritée les Jaguar et Mirage F1 il reste des Mirage 2000. Et qu’en 2024 ils volent encore quotidiennement. Rappelons qu’à l’origine ils étaient prévus pour quitter le service actif entre 2010 et 2015. Mais ça c’était avant les bouleversements géopolitiques que l’on a connu depuis le 11 septembre 2001. Alors certes plus aucun Mirage 2000C ne vole sous les couleurs françaises mais les Mirage 2000-5F et les Mirage 2000D continuent de mener leurs missions. La police du ciel pour les premiers et l’attaque au sol et appui aérien pour les seconds. Des missions dans lesquels le Dassault Aviation Rafale excelle, qu’il soit aux actuels standard F3-R ou F4.
Même si quelques Mirage 2000-5F doivent prochainement rejoindre l’Ukraine les Mirage 2000D sont eux assurés de voler pour le compte de l’Armée de l’Air et de l’Espace au moins jusqu’en 2035. Certaines mauvaises langues disent même qu’ils ne quitteront le service actif qu’une fois les premiers SCAF entrés en service. C’est à dire pas avant au plus tôt quinze ans et plus logiquement vingt ans. Rappelons que le chantier RMV du Mirage 2000D, pour Rénovation Mi-Vie, ne s’est terminé que cette année. On comprend mieux celles et ceux qui prédisent une carrière d’encore au moins deux décennies pour le Mirage 2000 biplace d’attaque au sol.
C’est donc aux alentours de 2035 ou 2040 que les Mirage 2000D quitteront le service actif. Les Mirage 2000-5F ne seront alors plus qu’un vieux souvenir. Les Rafale de leur côté voleront au standard F5 et quelques autres sans doute encore au F4. Il se pourrait alors que l’Armée de l’Air et de l’Espace ait une courte période de cinq ou six ans durant laquelle elle évoluera totalement en «tout Rafale». On sera tout de même bien loin de l’idée d’une telle flotte sur quinze ou vingt ans comme en rêvaient nos deux grands hommes d’état du siècle dernier. À moins que je ne me plante dans les grandes largeurs. Qui sait ?
Photo © Armée de l’Air et de l’Espace.
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35 Responses
Arnaud ou comment casser les rêves de tas de gens. J’en ai souvent entendu parler de ce tout Rafale mais j’avoue que je pensais les Mirage 2000D promis à la retraite pour 2025 ou 2030. En effet le mythe comme vous dites risque d’en prendre un gros coup.
Maiiis nooon, faut pas être défaitiste, mon petit doigt me dit que nous aurons une flotte « tout Rafale » un bon moment. La complémentarité Eurofighter/F35 pour les « rosbifs » se comprend aisément et est tout à fait logique, donc c’est bien que la noble RAF y soit aujourd’hui. En revanche je maintiens que le Rafale F5 et un très hypothétique SCAF, ce sera un peu (beaucoup) bonnet blanc et blanc bonnet… L’intérêt de dépenser un « pognon de dingue » pour créer un nouveau sytème de combat en compagnie de partenaires dont le « fair-play » est aussi tangible, c’est plutôt « waste of time » en plus de « waste of money » pour nous les « frogs eaters »… Et comme l’a soulevé James, la palette d’usages des Rafale est tellement vaste que ce sont les équipages qui sont spécialisés avec des combinaisons de Rafale volant de conserve mais armés différemment, sans parler des « loyal wingmen » qui les accompagneront, que Dassault Aviation rendra tout aussi omnirôles et furtifs. Les possibilités tactiques seront vertigineuses, il vont avoir beaucoup de TAF à Istres et à Mont de Marsan, pour élaborer les meilleures combinaisons d’un système aussi souple et étendu. Le SCAF, c’est ça (en tout cas pour moi).
Mais personne n’est obligé de me croire.
SL
La meilleure estimation de la SER frontale du Rafale semblerait être de 0.06 m², avec une marge d’erreur de 0.02 m² maximum. C’est 10 fois plus gros qu’un F-35, ce qui veut dire que le Rafale sera détecté deux fois plus loin qu’un F-35 avec un même Radar.
Pourquoi se contenter d’une si faible furtivité alors que la France a les moyen technique d’être équivalent au moins au F-35.
Ce n’est que pour le SCAF dans 20 ans d’ici là, la France ne sera plus le vilain petit canard de la dépense inutile.
@ptitlulu
Le Rafale n’est pas utilisé de la même manière que le F-35, il pallie sa furtivité plus faible par des profils de mission différents en profitant d’une meilleure aérodynamisme.
Une meilleure furtivité apporte aussi des inconvénients
La SER n’est pas non plus l’Alpha et l’oméga. La signature thermique, visuelle et électromagnétique comptent énormément dans le cycle de détection qui repose de moins en moins sur les radars actifs.
Par ailleurs, la configuration lisse du Rafale n’est pas sa configuration chargée et comme signalé au dessus, le profil de mission n’est pas le même pour tous les avions. Nos alliés peuvent vouloir voler plus haut. Les rafales peuvent voler plus bas, monter très vite et redescendre très vite.
Sauf que la « furtivité » de cette ***** de f35 ne s’applique qu’à la version « chasse pure » .
Dés que l’on passe sur de l’attaque au sol, son armement est en externe, donc adieu la furtivité.
Et, jusqu’à preuve du contraire, le Rafale est « combat proven », le F35 non.
Primo merci d’éviter la grossièreté madame ou monsieur Lefèvre cela m’évitera de dégainer les astérisques. Secundo navré pour vous mais le Lockheed-Martin F-35 Lightning II emporte bien en soute ses armes air-sol comme la JDAM ou encore ses Paveway. Tertio il est combat proven depuis au moins 5 ans, grâce notamment aux Israéliens en mode air-sol et aux missions de polices du ciel de l’OTAN en air-air.
0,06 m2 ce n’est pas grand chose malgré tout, et très remarquable pour un avion dont le cahier des charges n’a jamais été d’être furtif, mais extrêmement polyvalent et souple d’usage pour remplacer tous les types d’avions de chasse en dotation au sein de l’AAE et de la MN. Selon JC Hironde ( l’un des pères du Rafale), des « éléments » de furtivité ont été demandés pour la conception du prototype et du modèle de série dans les suites de la formule aérodynamique innovante arrêtée, matérialisée et surtout validée par le démonstrateur Rafale A.
Dans cet ordre d’idées, il me semble avoir lu que le F15 a une SER à peu près 100x supérieure au Rafale! Et j’aimerai vraiment connaitre la SER estimée de l’Eurofighter, de conception concomittante au Rafale, et qui me semble bien dépourvu d’éléments de furtivité…
C’est une question de budget, donc ce n’est pas trop grave en soi.
En revanche, je vois un point positif le fait qu’étant donné que les Mirage 2000-5 assurent uniquement les missions air/air, leurs pilotes sont des experts dans ce domaine et peuvent faire profiter leur savoir-faire aux pilotes de Rafale dont les entrainements et les missions sont partagés entre le renseignement, l’attaque au sol et bien sûr le air/air
« a permis d’envoyer à une retraite bien méritée les Jaguar et Mirage F1 il reste des Mirage 2000. »
Il a aussi envoyé à la retraite les Super-Étendard.
Sauf Hervé que les Super Étendard n’ont jamais fait partie de l’Armée de l’Air ! Donc ici ils sont hors-sujet.
Bah OK, l’aéronavale. N’empêche que ça fait quand-même un autre avion remplacé par le Rafale.
Par contre Hervé votre commentaire suivant a été modéré car totalement hors-sujet. Merci de respecter la trame des articles et de vous souvenir que vous n’êtes pas sur un forum de discussions mais sur un site ouvrant ses articles à commentaires.
Le drone successeur du neuron compte pour un avion ou pas?
Retirés du service depuis 2016.
Faudrait se mettre à jour!!!!
Et être empathique et respectueux des autres madame ou monsieur Lefèvre ça vous semble possible ?
Le « tout Rafale » était peut-être un dogme de gestionnaire valable en temps de paix. Les dividendes de la paix ont été consommés. Et la politique d’étalement des programmes aura fait le reste. Le Rafale F5 devrait côtoyer le SCAF – si celui-ci voit le jour – pendant pas mal d’années.
Le Rafale a été conçu et voulu dans les années 80 pour remplacer 7 types de chasseurs différents. Bon, 40 ans plus tard, avec seulement 108 Rafale en parc, L’AAE est loin d’avoir reçu ce qui était prévu à l’origine du programme. Il était prévu 234 appareils livrables entre 1996 et 2015, descendu à 220, puis enfin à 180 qui finalement le seront au mieux d’ici 2035/40… Du coup peu de chance de voir du tout Rafale rapidement.
Il est effectivement possible, voire fort probable, que l’AAE aurait remisé ses derniers M2000 5F et D si elle avait eu la dotation en Rafale prévue… Seulement une centaine d’appareils au lieu du double (un détail…). Dès lors, pas étonnant que l’AAE fasse durer les M2000 au delà de leur période de service actif prévue, je ne perçois pas cela comme un échec du « tout Rafale », on y serait depuis un moment si le compte de Rafale était bon.
L’histoire du Rafale est un vivant symbole de l’insuffisance budgétaire militaire qui prévaut depuis des décennies en France (et en Europe occidentale, ce que les USA nous reprochent depuis fort longtemps). Les artisans de cette machine ont dû suer de l’intelligence pour obtenir une arme aussi aboutie, sans avoir à sacrifier tel ou tel élément de la fiche opérationnelle, une véritable gageure et une authentique prouesse de très mais alors très, haut niveau.
Bon, comme il n’y a plus un rond dans les caisses de l’état et que nous sommes toujours aussi mauvais dans les projets en coopération, je pense que le SCAF va prendre un bon paquet d’années de retard.
Or je doute que nos Mirage 2000D, même rénovés à mi-vie, tiennent le choc jusqu’en 2035 – et à fortiori jusqu’à la mise en service du SCAF – car le coût de leur MCO ne va faire que monter, et que nos poches seront toujours aussi vides.
Alors si on veut encore avoir une force aérienne crédible, il va falloir trouver une solution pour éviter le « tout-Rafale », et je dirais même le « tout petit peu-Rafale ».
A cet horizon on devrait trouver facilement quelques avions performants sur le parc d’occasion. Comme des F35, par exemple… Personnellement je trouverais cela cocasse.
Je ne peux m’empêcher de me demander si les décisions actuelles sont réellement alignées avec les besoins stratégiques à long terme. Il semble y avoir un décalage entre les ambitions passées et les réalités présentes. J’espère que ces choix n’affecteront pas la capacité de la France à maintenir une force aérienne compétitive et efficace.
Disons qu’on a plus les 2 escadrilles d’avions de combat surnuméraires qui faisaient que la France fut un partenaire de sécurité prisé en Afrique. Cela nous manque maintenant en Europe. Le Rafale coûte trop cher à l’heure de vol pour ça. Le Scaf n’y changera rien, mais on a besoin d’un bombardier nucléaire. Le low cost sera le drone de combat.
J’ ignore bien évidemment si vous vous trompez.
Par contre, compte tenu du recul que nous avons désormais sur l’ exécution et l’ avancée du programme Scaf, il est aisé de prévoir que ce concept, plus politique que stratégique, échouera.
Ce qui n’ est pas grave car un Super Rafale fera parfaitement l’ affaire…
Par contre, le programme MGCS va lui aussi échouer et la France se retrouvera le bec dans l’ eau alors que la RFA vendra ses Léopard comme des petits pains…
Primo le MGCS est ici hors-sujet et secundo je ne vois pas ce qui vous permet de prétendre qu’un chasseur de 6e génération comme le SCAF serait moins stratégique que politique. Le « Super Rafale » n’existe que dans la tête de celles et ceux qui rêvent d’une France repliée sur elle-même et qui continuerait de faire cavalier seul. Ne vous en déplaise madame ou monsieur mais ce programme se fera. La France est dans l’Europe au même titre que l’Allemagne ou l’Espagne.
Bien que la forme physique de l’avion soit la même, les capacités d’un Rafale F5 (comme des versions actuelles F3R et F4) n’ont et n’auront plus rien à voir avec le Rafale F1. Le « SuperRafale », il existe sous nos yeux, nous l’avons déjà. C’est un avion considéré comme très bien motorisé, avec une capacité d’emport absolument inégalée (pour un classe 10 tonnes). Le SCAF sera vraisemblablement plus gros, plus cher tant pour l’achat que pour la MCO. De toute manière tout n’est que supputations à son sujet, bien peu de choses filtrent. Les plans pour la construction du démonstrateur (pas du prototype) ne sont pas encore, à ma connaissance, arrêtés. Certainement qu’un démonstrateur du SCAF sera construit, et peut-être quelques prototypes de pré-série. Est-ce que les performances seront au rendez-vous pour des coûts acceptables, nul ne le sait, surtout en face d’un Rafale extrêmement mature et très performant qui en réalité, est un système d’arme qui avait 30 ans d’avance sur son temps.
La première mission du Scaf, comme du Rafale, c’est la dissuasion, AAE comme Marine. Les autres mission sont du bonus. Donc un bel avion se fera. Dans quelles quantités, avec quels partenaires, nous verrons bien. Les 4 prévus, ce serait déjà bien!
Le fait est que le système Rafale, depuis son standard F3, est capable de remplacer tous les avions de combat qui étaient encore en ligne lors de sa conception aussi bien dans l’armée de l’air que dans la Marine (même si l’Aéronautique navale n’est pas l’objet de l’article). Ce n’est que pour des contraintes budgétaires que l’AAE n’a pas pu mettre en place le tout Rafale. Et on peut penser qu’il en sera de même pour le tout SCAF, mais c’est une autre histoire…
Bonjour, bel article mais pourquoi répété dans tous vos articles avions.clodoaldien.
Une fois ok mais a force cela devient lourd.
Ah le rêve du couteau suisse pour faire des économies de maintenance et de formation.
Je crois que son histoire de « clodoaldien » c’est un genre de running gag. Après il faut de l’humour pour le comprendre, sinon on peut trouver ça lourd. Ah zut toi tu trouve ça lourd c’est dommage.
Et qui dit « tout-Rafale » signifie également « tout au sol » si par hasard un défaut structurel grave survenait sur cet excellent avion. Et c’est le genre de désagrément qui arrive même aux meilleurs…
Maintenant, un autre angle de réflexion: Les US ont su faire évoluer le F16 vers sa version Viper qui semble intéresser pas mal de monde, et qui par conséquent doit être efficace sur le champ de bataille.
Je rappelle que la cellule F16 est contemporaine du Mirage F1… (cf le marché dit du siècle, que nous avons perdu…), et par conséquent je me demande bien pourquoi nous avons besoin de réinventer des cellules nouvelles et ô combien couteuses quand l’efficacité des avions d’armes vient essentiellement de leur avionique et de l’armement qui y est associé.
Et SCAF et consorts dont en vante la soi-disant furtivité en 2024 ne seront certainement plus aussi furtifs en 2040. Parce que l’humain est assez crétin pour étudier simultanément la maladie et son remède, faisons confiance à nos industriels de l’électronique de haut vol pour mettre à bas la furtivité des futurs avions de combats.
Bref, on dépense des sommes folles pour fabriquer des pièces d’orfèvrerie ailées dont on ne sait absolument rien de leur résistance sur le champ de bataille et qu’on ne saura pas remplacer au fil des pertes dans un conflit à forte attrition en raison du coût et de la complexité technologique.
On a le conflit ukrainien sous les yeux, et on regarde ailleurs. Comme d’habitude…
Bonjour à tous,
Le NGAD US comme l’a signaler Arnaud dans un de ces articles aurait-il du plomb dans l’aile.
Les militaires voudraient un F-22 au prix du F-16 originel avec une technologie avancée et facile à entretenir qui pourrait être construit en quelques semaines si l’attrition devait être importante.
Il fut un temps la rusticité des avions soviétique étaient moquée, sans le savoir, ils avaient des perles en main comme là montrer les combats aériens au-dessus du Vietnam du Nord entre MIG 15-17 et plus tard MIG-21, la recherche de technologies les a aussi poussé dans des défis technologiques qu’ils ne peuvent assumer comme le prouvent le SU-57 et la modernisation du TU-160.
Bon weekend
Et bien moi je me réjouis de cette petite diversité de chasseur qui perdure. Un plaisir pour les yeux et les oreilles. Et puis les mirage 2000 ne sont pas encore obsolète pour les missions qu’on leurs propose. De toute manière il n’y a pas moyen de faire autrement.
Les derniers M2000D neufs ont été livrés au début des années 2000. Il n’a donc jamais été question des les retirer tous de service après seulement une dizaine d’année d’utilisation. Les garder jusqu’en 2030-2035 n’a donc rien de scandaleux. On pourrait même dire que c’est dommage d’avoir retiré les autres 2000 avec à peine plus de la moitié de leur potentiel consommé. Il leur aurait fallu une bonne rénovation comme les US le font ou comme les EAU l’ont fait pour leur premiers M2000 des années 80 et qui sont encore up to date …
Est-ce que la question du coût de l’heure de vol est au centre / ou pas des prises de décisions? Est-ce qu’on peut envisager en 2035 des Rafale F3R ou F4 (sans modernisation ) assumer des missions de police du ciel avec un coût horaire aux alentours de 10 k€, et pas des 15k€ comme aujourd »hui??
Tellement vrai… Mais un biréacteur comme le Rafale, pas cher n’existe pas. On pourrait imaginer une ne version dépouillée du Rafale, comme le fut le mirage 5 face au mirage III… Mais ça voudrait dire 50 machines et le double de pilotes…