Un passionné à la découverte du meeting de la Ferté-Alais 2024

Bonjour les Passionnés,

Vous l’attendiez tous avec impatience, je vous l’avais promis, voilà enfin « The Article of La Ferté-Alais ‘s Meeting 2024 » !  La gestation a été longue, trop longue diront certains, mais entre les obligations professionnelles, le sport, la photo, la moto, le jardin, la lecture de la presse aéronautique, et les élections,  il me reste peu de temps pour écrire et dormir….! N’est pas Arnaud qui veut !

Vous allez donc embarquez sur un Très Très Long Courrier (volontairement en 4 mots) de notre compagnie Avions Légendaires. Bouclez vos ceintures, nous décollons plein pot vers la Mecque du Warbird, pour vivre le Weekend de Rêve d’un Passionné d’Aviation avec un grand A. Et là j’entends la musique du film Top Gun, qui démarre en PC…..!

Vendredi 13h, je décolle non pas en Tomcat, mais avec mon Pigeot break 307, ça prendra un peu plus de temps, rire ! Direction l’aérodrome de Cerny-La Ferté-Alais, soit 500 kms à travers notre superbe campagne française bien verte sous un ciel sombre et orageux. En effet je ne veux pas emprunter l’autoroute car je ne suis pas pressé, et pour des raisons d’économie. Arrivé vers 20h, je retire mon accréditation à l’accueil, et m’installe sur le parking camping-car encore presque vide, après une explication de texte avec le secrétariat et la sécurité suite à la non transmission des consignes me concernant. Et c’est parti pour un long weekend de rêve, après un premier p’tit tour dans les allées ce vendredi soir et les premières photos d’un Blériot XI ! Il y en aura près de 700 ce weekend dont la majorité le dimanche.

La Ferté, ça commence toujours par un Blériot XI

1er Acte :  Samedi 18 mai

Lever un peu tardif vers 8h , « je sors de mon coffre » !, après une nuit spéciale couché dans mon break, une première comme ce meeting à La Ferté. Je suis déjà entouré d’une flopée de camping-cars, et je vous donne dans le mille, par des Bretons…! Je commence ma longue, très longue journée de déambulation vers 9h30 dans les allées du village entre stands de vêtements, livres, équipements d’aviation, aéro-clubs, écoles de pilotage, AAE, AJBS, et autres institutions… Je suis interpellé par l’arrivée des cornemuses du 92nd North Fox Piper Band, pipe band de musique écossaise, au kilt impeccable. Ça me rappelle déjà le prochain FIL (Festival Interceltique de Lorient). Puis, je rencontre Philippe LECAPLAIN, journaliste de RFI, qui couvre le meeting ce samedi ; nous échangeons quelques minutes, notamment sur des accréditations de « journalistes » plus procédurières, et délicates à décrocher sur les événements de renom. J’arrive enfin à l’entrée de l’exposition statique et animations au sol à côté du Musée Volant Salis en bout de piste,  à l’Est de l’aérodrome, derrière la zone de décollage. Là, sont exposés quelques cent cinquante avions pendant les deux matinées, avant leurs démonstrations en vol l’après-midi pour une centaine d’entre eux. Contrairement aux prévisions catastrophiques du début de semaine, le ciel ce matin est clément, jouant entre nuages et rayons de soleil. Je n’ai jamais vu autant d’avions à hélices de ma vie, et d’aussi près; j’ai même pu les toucher, voir monter à bord le lendemain. Quel Kiffe ! comme dirait un autre Fana d’Aviation bien connu dans notre compagnie.

Vers 12 h, le public est évacué du parking avions pour permettre aux machines de se rendre sur la piste en herbe à proximité; les démonstrations vont démarrer un peu avant 13h, les choses sérieuses vont commencer. J’ai le temps de faire quelques emplettes en traversant de nouveau le village. Et devinez ce que j’achète ? Trois numéros hors-séries du… « Fana de l’Aviation », on ne pouvait pas faire mieux pour résumer la situation. Remerciements donc à Daniel, responsable événementiel sympathique et serviable des Editions Larivière, éditeurs de ce magazine, ainsi qu’à ses collègues accueillants. Même pas le temps de déjeuner, je file à l’Ouest de la piste pour apprécier le spectacle, mais le temps se dégrade malheureusement. Sur le chemin, je rencontre Xavier Tytelman, chroniqueur et youtubeur sur la chaine Air & Cosmos, je l’interpelle, nous échangeons quelques minutes notamment sur son soutien aux combattants français en Ukraine; je l’encourage à continuer et j’immortalise la rencontre. Merci Xavier pour ta disponibilité, ton amabilité et ton engagement fort et actif dans la lutte contre le fascisme poutinien en Ukraine, je dit bien « poutinien » et non russe, car Poutine et sa mafia ne représentent pas un peuple russe, privé depuis trop longtemps de la Démocratie, avec un grand D. A noter que Daniel comme Xavier, auxquels j’ai posé la même question, ainsi qu’à certains pilotes de la PAF et de l’Equipe de Voltige de l’AEE, connaissent et visionnent notre site ! C’est plutôt sympa, et une preuve de la qualité de nos articles. Et les rencontres s’enchainent; cette fois-ci, j’ouvre la conversation avec deux sympathiques spotters de Pau, Pierre et Jean Pierre, retraités de l’Armée de l’Air, dont l’un, Pierre, essaye un Sony 200/600, comme le mien, et voilà c’est parti pour un après-midi de discussion entre photographes passionnés d’aviation et de moto. Ce qui est très étonnant, ce sont les ramifications entre passionnés d’aviation, il y a toujours un qui connait la relation d’une relation et ainsi de suite…! A ce titre, j’ai gardé le contact avec Pierre, un passionné d’aviation mais aussi de motos, comme moi et comme quoi, les deux mondes ont beaucoup de points communs.

Pendant ce temps, les démos en vol s’enchainent, mais je ne réalise pas de photos ce premier après-midi de représentation car je serai aussi présent demain et je veux pleinement apprécier le spectacle ; ce n’est effectivement pas facile de concilier les deux, notamment avec un appareil et un objectif approchant au total les 2,8 kg à porter à bout de bras ! Le programme, composé aux p’tits oignons par l’AJBS, l’Amicale Jean Baptiste Salis, est alléchant, mêlant les anciens et les modernes, les hélices et les réacteurs, les voiles des parachutistes et des paramoteurs. Les nombreux tableaux historiques présentés, caractéristiques  du meeting, nous rappellent les heures de gloire de l’Aviation avec un grand A. Ainsi, le « Débarquement en Normandie  » à l’honneur cette année, 80 ème anniversaire du D-day, se pare de ses plus beaux atours, que sont les Douglas C-47/Dakota, Supermarine Spitfire Mk-XIV, Mk-XIX, et autres Republic P-47 D Thunderbolt. Ce dernier remplace le North American P-51D Mustang de l’ABJS, indisponible pour maintenance prolongée malheureusement. Mais encore, un « Tora-Tora-Tora » explosif, accompagné au sol de multiples effets pyrotechniques assourdissants, vibrants et flamboyants, donnant vie au spectacle volant donné par la douzaine de North American T-6 de différentes versions; ils reproduisent l’attaque de Pearl Harbor par les Japonais le 7 décembre 1941, mais avec des avions… américains, portant encore les couleurs US;  seul un AT-6M « Zero » tente de masquer les origines de la machine, pourchassé qu’il est par un Curtiss P-40 F WarHawk, lui aussi sous des couleurs différentes de celles des Squadron stationnés à Hawaii. Mais aussi un « Temps des As, Mars 1917 » qui nous offre un spectacle virevoltant et coloré, composé de multiples biplans (Royal Aircraft Factory S.E.5) et triplans (Fokker Dr.I), rouges, verts, beiges, marrons, dont un gris alu avec une belle cigogne et une gouverne de direction tricolore. Il s’agit ici en fait d’une réplique de biplace S.E.5 (immatriculé F-AZCN), conçue et fabriquée en 1982 par Salis Aviation, équipé de freins, et d’un moteur moderne et puissant, le Lycoming IO360 de 180 CV pour réaliser les cascades aériennes du film « L’As des As ». A l’époque, l’avion piloté par un professionnel, emmenait Jean-Paul Belmondo ou un cameraman. La version monoplace a été réalisée après le tournage et livrée à l’Amicale en 1983.

Le programme de vol journalier était officiellement composé d’une trentaine de tableaux ou démonstrations selon le beau livret en papier glacé vendu par l’Amicale. La météo « ponctuellement » capricieuse ces deux après-midis (faibles ondées, vent passager) a perturbé légèrement le bon déroulement du show et l’ordre de passage de nos héros, pilotes et machines, en particulier samedi en fin de journée….! L’apparition d’un tube de tornade samedi en début d’après-midi au Nord Ouest de la piste, se rapprochant du sol de façon inquiétante, et l’arrivée d’un orage bien sombre à l’Est de la piste en fin d’après-midi, ont fait craindre le pire pour les avions et les installations. Finalement les Dieux, accompagnés sans doute par Jean Salis, veillaient sur nos belles machines, leurs serviteurs, et leurs admirateurs ….!

De justesse....!
De justesse…!
Les Dieux et Jean Salis veillaient au grain...
Les Dieux et Jean Salis veillaient au grain….

Cette première journée dense qui s’achève sous la pluie d’un orage fuyant l’aérodrome, m’a un peu épuisé, et je m’endors alors au volant de ma voiture…. , »stationnée », je vous rassure sur le parking camping-car. Après un diner de bivouaqueur, à base de pain et de sardines pimentées, arrosé d’une bonne p’tite bière, et un nouveau détour vers la piste et le parking avions pour observer une dernière fois les avions dans la pénombre naissante, je me couche à nouveau dans mon coffre que finalement je commence à apprécier.

2ème Acte : Dimanche 19 mai

Le réveil dominical vers 6H30, après une une attaque surprise de fourmis durant la nuit, sera donc matinal. Tant mieux,  je pourrai profiter pleinement de l’exposition statique et photographier sans la présence de la foule, contrairement à la veille. 8 heures, je suis déjà devant la piste pour réserver ma place derrière les barrières et positionner ma chaise pliante. Je ne suis pas le seul, un groupe de jeunes quimpérois, encore des Bretons, est déjà présent; la journée va être longue, mais je suis dans mon élément comme un « poisson dans l’eau » ou plutôt « un oiseau dans le ciel »; j’apprécie pleinement le moment présent comme un gosse émerveillé dans une confiserie remplie de bonbons ! Je m’échappe vers le village, et le stand du Fana de l’Aviation, pour un dernier service demandé à Daniel, toujours aussi serviable, et file vers le parking avions. Il y a déjà du monde au portail, des passionnés et des familles, bien plus présentes le dimanche. L’ouverture prévue apparemment vers 8h30, sera finalement décalée au delà de 9h, laissant le temps aux équipages et techniciens de rouler les avions à leur place, et effectuer le cordage de protection. Enfin les fauves sont lâchés, je passe la bouée en tête (et oui je suis un breton pur beurre) et file photographier l’alignement des hélices pour éviter la présence de la foule.

Les As de la Grande….
Canadian Vickers PBY-5A Canso – La Baleine….
ou Le Crapaud….!
Entrée du cockpit, par une porte étanche, comme dans un bateau….

C’est le début de belles rencontres toute la matinée; ça commence par l’équipage du Canadian Vickers PBY-5A Canso, qui m’autorise la visite à bord du fameux Patrol Bomber de Consolidated, puis c’est une discussion avec le sympathique et accueillant pilote/mécanicien effectuant un entretien courant sur son superbe SV4 Stampe d’un jaune bien vif. Ce dernier m’explique que leurs avions de collection ne sont pas autorisés à voler avec des passagers en dehors des personnes déclarées à l’assurance par le propriétaire; seuls les avions disposant d’un certificat de transport sont autorisés, ce qui exige une maintenance et des contrôles spécifiques, d’où des coûts d’exploitation plus élevés, expliquant en partie le prix élevé des baptêmes de l’air (300 à 400 € la sortie de 20 minutes quand même !).

Les paras et leur bête de somme…

Après avoir passé en revue les matériels roulants des G.I.’s , et les Paras lourdement équipés devant leur C-47, j’ai la possibilité de monter à bord du vénérable Dassault MD 311 Flamant datant de 1952 grâce à un jeune mécano sympathique; il me confirme que la meilleure place, pour l’avoir vécu, est celle dans la bulle de verre du nez de l’avion. On s’en serait douté !

Dassault MD 311 Flamant
Le Flamand et son bel empennage horizontal
Un cockpit à l’ancienne….
La place du Roi…

Après une revue photographique de la noria de North American T-6 participant l’après-midi à un « Tora-Tora-Tora »explosif et des peu esthétiques T-28 du show aérien « Good Morning Vietnam »,

Le Texan a la dent dure….
Et la jambe galbée..

c’est au tour du North American OV-10 Bronco de passer au crible. Sur le stand du Bronco appartenant au Musée Européen de l’Aviation de Chasse de Montélimar , j’ai l’opportunité d’engager la conversation avec la charmante Danièle. Chargée de communication chez Aériastory, association ayant pour objet la valorisation et la préservation du patrimoine aéronautique, Danièle est aussi membre de l’association Alizé Marine, qui maintient en état de vol le dernier Bréguet Alizé, Br 1050 -N° 59. Après quelques photos sous tous les angles de ce Bronco, un avion utilisé au Vietnam pour le contrôle aérien et les attaques au sol, et qui ne ressemble à aucun autre, je discute rapidement avec un de ses pilotes, très avenant au demeurant.

North American OV-10 B Bronco
Comme si vous y étiez….

Je poursuis  ma découverte minutieuse de ces superbes avions, comme le Hawker Sea Fury, avion embarqué, d’où ses ailes repliables, accompagnés de belles motos anciennes rénovées. Le Sea Fury est un bel avion, puissant avec ici son gros moteur Bristol Centaurus XVIIC original, un 18-cylindres en double étoile développant 2480 ch. C’est aussi un avion très coloré avec ses tons bicolores, et ses bandes d’invasion bien qu’il soit entré en service…. après la fin de la seconde guerre mondiale !

Petit et gros moteur….!

Puis mon regard se porte inévitablement vers ces Spitfire XIV et XIX de toute beauté, racés comme des pur-sang, fins, agiles, rapides, au chant moteur démoniaque !

Supermarine Spitfire FR.XIVe
Supermarine Sptifire PR MK XIX

Et que dire du Republic P-47D Thunderbolt, qui en impose avec ses moteur et hélice de bombardier. Les britanniques plaisantaient sur le fait qu’il était possible pour son pilote « d’échapper à la Luftwaffe rien qu’en jouant à cache-cache dans son gigantesque avion » !

Republic P-47D Thunderbolt
La sensation de puissance du P-47D Thunderbolt
Le P-47D, un moteur et une hélice de bombardier !
Les arguments du P-47D Thunderbolt…

Le Chance Vought F4U adopte le même moteur que le P-47D, avec une hélice gargantuesque de 4,04m de diamètre. Une vrai bête de scène que la célèbre série américaine « Les Têtes Brûlées » a starisée au même titre que Robert Conrad, alias Major Pappy Boyington. 

 

Les mitrailleuses affutées du Corsair
L’hélice gargantuesque du Corsair
Pappy s’apprête à monter dans son cockpit….
Chance-Vought F4U-5NL

Je m’approche doucement de la sortie du parking avions, mais une force inconnue me retient, sans doute celle du passionné qui ne veut, ou ne peut pas quitter la cour remplie de jouets format grandeur nature ! Ainsi une moto attire encore mon regard, eh oui, on ne se refait pas, je suis aussi un fan de motos. Et à qui doit-on cette belle moto ? A notre illustre Blériot, avionneur de prestige de ce début du XXème siècle, lequel s’est diversifié et transformé notamment en constructeur de motos suite à l’effondrement de la demande d’avions après la fin de la Grande Guerre. La Blériot 500 type STD de 1920, qui équipait la police parisienne, était aussi une « novatrice ».

Blériot 500 type STD 1920
Descriptif Blériot 500 type STD – 1920

Je franchis enfin le rubicon en mitraillant une dernière fois les Caudron G3, Blériot XI et Douglas Skyraider au moteur impressionnant.

Blériot XI
Caudron G-III
Douglas Skyraider
C’est ce qu’on appelle un « gros moulin » ! Douglas Skyraider

Puis, je remonte vers le village en passant devant cette superbe Forteresse Volante B-17  « Pink Lady« , qui est classée monument historique au Patrimoine de France avec un objectif ambitieux de pouvoir voler le 8 mai 2045, pour le centenaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Belle et la Bête….
Une Flying Fortress bimoteur !

J’accélère le pas, récupère chez Daniel des Editions Larivière mon portable chargé et deux superbes affiches de la PAF et du meeting de La Ferté 2004 (merci Daniel), et rejoint ma demeure, la célèbre 307 Pigeot, pour un léger encas et un changement de vêtement. En effet, la météo évolue défavorablement et se rafraichit. Ma nouvelle tenue de combat couleur sable me sied à merveille. C’est la tenue idéale pour un photographe car résistante, légère, et pratique avec toutes ses poches. A cela j’y ajoute un superbe sac à dos photo Tenba 24L de type militaire au coloris camouflage du plus bel effet, solide, confortable et pratique pour protéger efficacement mon Sony A7III + 200/600 + 24/105. Je suis fin prêt pour mitrailler mes joujoux volants. 13 heures approche, je rejoins la piste à l’Ouest comme la veille, mais problème, je ne sais plus exactement où j’ai placé ma chaise pliante ce matin, or elles sont toutes identiques, gag ! Finalement, après quelques minutes d’observation, je la retrouve et je m’installe enfin le long des barrières de piste. La foule est déjà présente, le spectacle peut Re-commencer ….

Les paramoteurs ouvrent le bal; je ne peux pas dire que je suis emballé, puis on monte d’un cran avec la Raven Team, une patrouille acrobatique venant de Grande Bretagne, et composée de huit Van’s RV-8, un appareil à construire soi-même à partir d’un kit, et avec « beaucoup de patience » quand même !…Enfin c’est au tour du premier vrai tableau historique « Le Temps des As, Mars 1917 », biplans et triplans se succèdent et se chassent; Les Royal Aircraft Factory S.E.5, et Fokker Dr.I Dreidecker  nous offrent  un spectacle virevoltant et coloré !

Royal Aircraft Factory S.E.5
Fokker Dr.I Dreidecker Triplan
Fokker Dr.I Dreidecker Triplan

Le tableau « Au Service de la Résistance » fait alors son apparition sous la forme d’un Westland Lysander, surnommé « Lizzie » par ses pilotes; un véritable Court Courrier Postal au service des Alliés et des Résistants de la France Occupée pendant la Seconde guerre mondiale. L’oeil averti de nos passionnés aura remarqué à hauteur des carénages de roue, de petites ailettes dotées de points d’emport pour le transport de bombes légères entre autre, jaunes ici.

Chère Lizzie ….

Les avions du D-Day débarquent enfin sous nos yeux; C-47, Spitfire, et P-47D, volent individuellement et de conserve pour notre plus grand plaisir; malheureusement la grisaille est de mise cet après-midi et impacte le spectacle et nos prises de vues photographiques.

De conserve…
Supermarine Sptifire PR MK XIX
Supermarine Spitfire FR.XIVe
Douglas C-47
P-47D – un énorme moteur et accessoirement 2 ailes….!

Après le chant démoniaque des gros moteurs à piston de nos superbes Warbirds, ce sont les moteurs à réaction qui « rentrent en action »…..et font péter les décibels ! Le prochain meeting, je prendrai le casque antibruit que je porte lorsque j’utilise….ma tondeuse !  C’est au tour donc du Hornet Solo Display F/A-18 Swiss de rentrer en scène, ça fait du bruit, mais le ciel bas et voilé ne rend pas la démonstration aussi spectaculaire que la veille, et les photos ne sont évidemment pas au top !

Pas évident à photographier ce Frelon à cette vitesse….
Le P’tit Suisse s’est fait remarqué….

Puis c’est une succession de tableaux divers comme « Tora, Tora », l’attaque de Pearl Harbor avec show pyrotechnique à l’appui,

Non, ce n’est pas le barbecue d’après meeting….
Curtiss P40 F WarHawk en chasse…..

« Dans le Pacifique », l’Amérique domine sur mer comme dans les airs grâce à ces 2 avions légendaires…..

Corsair et Catalina pas si « pacifiques »….
Ça vous rappelle rien ….! Vous le reconnaissez le pilote ?

Et « Die Lutwaffe », version observation et transport…

Fieseler Storch Fi-156 « La cigogne », le seul capable de voler à reculons….!
Junker Ju-52/3m – le trimoteur en tôle ondulée….

Leur ennemi juré n’est pas très loin « Sur le Front de l’Est »…..Le Normandie-Niemen, dit Neu-Neu, sur leurs Yak-3 et les Sorcières de la Nuit sur leurs Poliparkov Po-2 désuets veillent sur l’Union soviétique. Ces Sorcières de la Nuit appartenaient à un régiment d’aviation de bombardement de nuit composé exclusivement d’équipages féminins.

Le Yac a la Gnac….!
« Ma Sorcière mal aimée » dixit Die Lufwaffe….

Pour ses 90 ans, l’AAE lâche les chevaux …..en l’occurrence les Mustang X-Ray, patrouille de démonstration tactique de l’armée de l’Air et de l’Espace, qui chevauchent leurs deux Pilatus PC 21 dédiés à l’apprentissage des futurs pilotes de chasse et navigateurs. Une belle démonstration des instructeurs dans leurs beaux avions couleur Bleu France racés comme des Mustangs.

Les chevaux de l’AEE…

Puis c’est au tour des acrobates aériens de l’équipe « 46Aviation » en provenance de Sion en Suisse qui exécutent magistralement leur show de Wingwalking  (marcher sur et entre les ailes d’un avion en vol) grâce à leur superbe Boeing PT-13D Kaydet. C’est un Super Stearman équipé d’un moteur Pw R985 de 450 cv contre 220 cv à l’origine, pour contrer la traînée que Danielle, la charmante wingwalker anglaise, crée en se déplaçant sur les ailes. Il dispose par ailleurs de quatre ailerons, au lieu des deux standard, pour améliorer le taux de roulement des avions, ainsi qu’un système de carburant et d’huile inversé pour permettre les acrobaties et les G négatifs. Le numéro 46 peint sur le fuselage me rappelle furieusement le 46 du Doctor  » Valentino »…..

Attachez vos ceintures….!
L’Anglaise est téméraire ….
Et charmante….

Après la voltige et les acrobaties civiles, l’EVAAE « Equipe de Voltige de l’Armée de l’Air et de l’Espace », nous délivre une démo « EXTRA »…330 !

C’est EXTRA…..! Léo Ferré 1969….
Et la fumée blanche apparut….le Pape de la Voltige est élu ! j’ai nommé le Capitaine Florent Oddon, champion du monde 2022 et champion d’Europe 2023 !
« Un bel avion est un avion qui vole bien » disait Marcel Dassault – Je confirme….
Les As de l’EVAAE – Les Capitaine Victor LALLOUE et Florent ODDON

La fumée blanche des voltigeurs est à peine dissipée, que de nouvelles fumées, tricolores celles-ci, apparaissent face à piste. C’est la PAF qui nous saute plein gaz dans le PIF ! Dommage que le ciel soit trop laiteux, contrairement à la veille.

Renversant….
Les Solos en duo…..
Sauve qui peut…!
Le début de la fin…..

Retour des chasseurs purs et durs, à pistons ou à réaction, sous le soleil…

Supermarine Sptifire PR MK XIX au décollage

Hawker Sea Fury – La bête et …la bête !

Le Rafale Solo Display fait le spectacle avec Mimous, capitaine Jean-Brice Millet, au mini-manche. Par contre, j’ai l’impression que la démonstration de ce dimanche est moins complète et réussie que celle de la veille…

Le Rafale Solo Display
Mais qu’est-ce qu’il est beau cet avion !

Voici un tableau historique que j’ai particulièrement apprécié, « Good Morning Vietnam », avec une longue intro de « The End » des Doors, envoutante, enivrante, j’adore ! Pendant ce temps, le Bronco plane dans les airs au dessus de la jungle vietnamienne, à la recherche du pilote en perdition qui s’est éjecté en territoire ennemi….Localisé, il est exfiltré par un hélicoptère Hugues 369HE (MD 500C) surnommé  » La Libellule » et non un Bell 206 comme annoncé dans le programme, sous la protection aérienne du North American Ov-10 Bronco, qui surveille et coordonne. Au cours de ce tableau, les quelques T-28 présents ont balancé leurs prunes « virtuelles », suivie d’une série d’explosions détonantes et impressionnantes. Mais qu’est-ce qu’ils sont moches ces T-28 !  C’est sans doute pour cela que je ne les ai pas photographiés en vol….mais juste sur le plancher des vaches avec une belle moto pour embellir la photo !

North American OV-10 Bronco
Une descendance du Lockheed P-38 Lightning ?
Le Bronco, véritable couteau suisse aérien…..
Soute du Bronco, capable d’accueillir un commando de 5 personnes ou 2 civières, et du fret…
Hugues 369HE en exfiltreur de pilote
Ça sent comme le grillé ….!
La Moto et le Vilain P’tit Canard !

Un dernier p’tit passage des Pionniers,

Blériot XI et Morane H volent de conserve, non je n’ai pas dit « comme des boites de conserve »
Un avion ou un gros insecte …?

Pour clore le meeting, une autre patrouille un peu moins connue que la PAF, celle de l‘Aéro-club de France, se distingue par une composition atypique et hétéroclite de monoplans et biplans, à réacteurs et à  hélices. Les pilotes sont des championnes de voltige, des anciens de la Patrouille de France, des pilotes de lignes ou anciens de la Chasse.

CM-170 Fouga Magister, Extra 300 LP, MX-S, Pitts S-2B, Cap-222, Beech Bonenza, une véritable Auberge Espagnole …!
Aude Lemordant, triple championne du monde de voltige aérienne, sur son MX-S de 360cv
Aude, ou « Le Charme et la Passion »
Catherine Maunoury, double championne du monde de voltige aérienne , sur son Extra 300 LP de 300 cv
Mais où est donc passé le pilote ? En fait c’est un biplace de voltige que Catherine pilote en place arrière…!
Non, ce n’est pas « Retour vers le Futur » version PAF des années 70…!

Voilà, le rideau des démos en vol est tombé pour cette année, et même pour nombre de spectateurs du dimanche dès la fin du passage de la PAF , dont c’est l’attraction principale …! Pour ma part, je n’ai pas encore fini mes déambulations de passionné, puisque j’ai pris la décision de ne pas rentrer ce soir chez moi étant donné le temps de trajet et la fatigue accumulée; je passerai donc une 3ème nuit dans mon coffre ….! De fait, je divague dans les allées, entre les stands qui commencent à plier leurs toiles, et ceux qui prolongent la fête autour d’un verre de l’amitié entre passionnés d’aviation. Et surtout je retourne aux hangars pour admirer encore une dernière fois « mes p’tis avions » et les immortaliser avant …..l’année prochaine ! Que de plus représentatif du meeting  » Le Temps des Hélices » que des ….Hélices ! Vous en voulez, et bien servez-vous, et devinez à qui elles appartiennent !

 

 

…..?!!!
Alors ! vous avez deviné qui sont nos Destriers ?

Au retour du hangar du Musée Salis,  je repasse le long des stands, et notamment devant celui de l’AAE où trinquent les membres de l’équipe de la PAF. J’en profite pour faire apposer sur mon programme du meeting quelques autographes de pilotes toujours aussi affables . Ils me confirment connaitre et consulter notre site, j’en suis fort aise ..!  Tout comme Lola, jeune membre sympathique de l’équipe de présentation de la PAF, à laquelle j’ai promis de passer un p’tit « bonjour » dans mon article…Voilà c’est fait Lola, idem pour Enrique, rencontré dimanche le long des barrières de piste. Enrique est un sympathique et cultivé spotter « espagnol », vivant en « France » une partie de l’année du côté des Landes, auquel j’ai dit qu’il avait un accent « anglais »…..fou rire ….! C’est aussi un fidèle du Air Tatoo, c’est peut-être pour cela…? « Buenos Dias Enrique » et à bientôt sur un meeting.

D’ailleurs à ce sujet, je serai de nouveau au meeting BreizhAirshow de Morlaix-Ploujean les 14 et 15 Septembre 2024 pour profiter pleinement de cette belle manifestation dans ma Bretagne natale, dont le thème sera  » Des jeunes pour nos ailes ». Je vous invite à y participer comme spectateurs ou bénévoles, car ici entre autre les jets seront accessibles sur le tarmac, grâce à la piste en dur de l’aéroport de Morlaix. Cette année l’Aéronavale sera à l’honneur comme souvent ici, normal car c’est la régionale de l’étape avec deux des plus grandes bases aériennes de France, voir d’Europe, en ce qui concerne la superficie pour Lann-Bihoué près de Lorient avec ses 800 ha. Ce sont les BAN de Landivisiau qui abrite la chasse embarquée composée de Rafale M, et la BAN de Lann-Bihoué qui est le nid des moyens aériens de lutte anti-sous-marine et de patrouille maritime. Nous vous attendons donc très nombreux; les Bretons sont « têtus », mais « sympa » et « accueillants ». Pour info, les Spotters bénéficient d’une billetterie spécifique pour assouvir leur passion, avant, pendant et après le meeting.

Je poursuis mon chemin vers la sortie et passe devant le stand de l’AJBS qui plie bagage, mince je souhaitais des affiches…Un sympathique bénévole m’en offre deux, plus deux programmes, c’est ça les vrais passionnés; merci à lui !

Un peu d’Histoire pour terminer, avec une photo que j’ai trouvée intéressante, sur la genèse des premiers brevets délivrés par l’Aéro-club de France. Les seize premiers furent en effet octroyés en 1909 par ordre alphabétique à des aviateurs chevronnés, et donc sans examen; Louis Blériot fait évidemment partie des brevetés, en l’occurrence le N°1, de par l’ordre alphabétique !

Bon, ça sent vraiment la fin, la musique de  » The end  » des Doors serait vraiment appropriée en cet instant;  je rentre alors dans mes quartiers de villégiature 4 étoiles. Ma p’tite Pigeot 307 SW me fait un grand sourire sur le parking camping-car qui se vide petit à petit. Je commence à faire un peu de rangement et m’apprête à prendre un apéro « bière » avant de festoyer aves mes boites de sardines et mon pain de 3 jours….Il fait bon dehors, et je savoure seul cette fin de weekend,  au calme dans mon p’tit coin de verdure, me remémorant les bons moments de cette fête aérienne. Quelques mouvements d’avions et d’hélicoptères rentrant à leur base ou effectuant des baptêmes ponctuent mon repas gargantuesque, quand soudain j’aperçois l’enveloppe rouge-orange d’une montgolfière qui se gonfle sur la piste sans vraiment décoller. Elle stationnera presqu’immobile pendant la soirée devant l’ère de réception des invités, partenaires et bénévoles pour les festivités de fin de meeting….Et là, soudainement, alors que la lumière commence à baisser, la « cerise sur le gâteau » pour les bénévoles et les passionnés encore présents. Une superbe démonstration de voltige illuminée, grâce à deux avions, un Pitts S2-b et un autre voltigeur rouge dont je n’ai pas l’identité, disposant de fusées éclairantes sur les haubans (biplan) ou extrémités des ailes (monoplan) et de systèmes réfléchissants, et qui nous offrent un ballet féerique digne de Disneyland La Ferté ! Alors là, Chapeau ou Képi bas ! j’ai vraiment bien fait de rester…!

Pitts S2-b armé de ses fusées éclairantes sur les haubans des ailes
Nos deux artistes en pleine concentration….!
Une Etoile filante…..
J’ai vraiment bien fait de rester…..
Superbe…
Kiffant comme dirait Arnaud…
En A-p-o-t-h-é-o-s-e…!

Que rêver de mieux pour s’endormir ? des Etoiles plein les Yeux et la Tête, pardi ! « Je rentre alors dans mon coffre » et me glisse délicatement dans mon duvet, les nuits sont fraiches actuellement. Je m’endors alors paisiblement avec Nounours qui passe dans son Spit au milieu d’une myriade d’étoiles ! A  bientôt…..à Morlaix pour de prochaines aventures, j’espère y revoir des personnes rencontrées lors de ce superbe meeting de La Ferté, auxquelles je donne rendez-vous l’année prochaine.

NB : La rédaction fut longue, trop longue mais très enrichissante;  je suis un besogneux, un perfectionniste, d’où un nombre inavouable de brouillons. Gaëtan doit se tirer les cheveux sur la tête quand il en découvre la liste, oui mais,  je suis un Passionné, donc je ne regarde pas le temps consacré à ma passion, l’Aviation, comme pour mon autre passion, le Vélo. Pour info, toutes les photos de cet article sont personnelles et ont été réalisées lors de ce meeting 2024 ; elles n’ont fait l’objet d’aucune retouche ou traitement post-tirage. Je n’aime pas les retouches, car ce n’est plus de la photo au sens noble du terme, puisque l’on intervient après tirage, donc ne soyez pas étonné par les imperfections ou les flous…!

Passionnément,


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Christophe
Passionné d'Aviation Militaire, de Bateaux "Gris", de Sports Mécaniques, mais aussi Cyclosportif, Photographe amateur, et Collectionneur amateur de BD...d'Aviation, bien sûr !
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Commentaires

15 Responses

  1. Deux mots Christophe pour définir ton article. Le premier c’est « impressionnant » et le second « wahou ». Chapeau bas l’artiste je m’incline. On l’a attendu mais ça valait vraiment le coup. Bravo.

  2. Bonjour,
    Un grand merci pour ce magnique reportage et très belles prises de vue.
    Cela fait du bien de revoir ces vétérants volants !
    Bien cordialement

  3. Merci Christophe,
    Ton bel article exprime bien l’enthousiasme d’un passionné dans la Mecque de l’aviation.
    Moi même (à 66 ans désormais !) j’y vais chaque année avec des yeux d’enfants.
    La Ferté, c’est magique !
    Aéronautiquement

  4. L’attente a été longue, mais nous ne sommes pas déçus 🙂
    Après avoir utilisé le 200/600 Sony le samedi, retour à « mon » 100/400 pour étudier les différences.
    La première fois que j’ai vu le numéro 46Aviation, j’ai de suite fait le rapprochement avec « Vale ».
    Que je n’ai malheureusement pas pu photographier sur circuit, contrairement à son père Grazziano, l’avantage de mon âge avancé…
    On essaiera de se caler sur un meeting commun l’année prochaine.

    Pierre

    1. Salut Pierre,
      Alors, quel est le meilleur, le 200/600 ou 100/400 ? Effectivement tu as eu la même réflexion que moi à propos du 46 ! C’est notre passion commune pour la moto et l’aviation qui nous réunit…A ce sujet, les motos de compétition vitesse disposent aussi dorénavant de « petites ailes », j’exagère, des ailettes , appendices aérodynamiques pour plaquer la moto. Evidemment on va se revoir pour de prochains meetings ou courses de moto, le bonjour à Jean Pierre….
      NB : tu pourras me faire un retour sur le meeting de Carcassonne auquel tu vas participer…?

      1. Alors, le 100/400 a une meilleure finesse, on peut « cropper » une image, elle reste impeccable, le 200/600 est moins tranchant, plus doux. Il vaut moitié moins cher, cela s’explique, ce n’est pas la même gamme en qualité (dommage…). Cela fait quand même une optique à l’excellent rapport qualité/prix à cette focale. La mise au point interne sans allongement est un plus.
        J’ai aussi essayé le multiplicateur 1,4 Sony sur le 100/400, la qualité chute rapidement.
        Sur circuit, c’est la bonne focale, mais un peu court pour l’aéronautique.

        1. Merci Pierre pour ton ressenti photographique quant à ce type de matériels, étant donné leur coût. C’est important d’avoir ton avis car évidemment nos lecteurs passionnés sont aussi des spotters pour certains. N’hésites pas à nous remonter tes conseils pour nos spotters aéronautiques et/ou me contacter pour de possibles articles sur cette passion du photographe aéronautique.
          Passionnément,

  5. Super article Christophe. Je me suis permise de vous piquer la photo du Catalina avec le Corsair pour en faire mon fond d’écran d’ordinateur. Aussi talentueux à l’écrit qu’à l’appareil photos. Arnaud a de la concurrence maintenant.

    1. Salut Rebecca,
      Le seul concurrent d’Arnaud, c’est lui-même….! Le jour où j’arriverai à publier autant d’articles que lui, qui plus est, riches et documentés, nous pourrons en rediscuter….Nous sommes complémentaires et non concurrents avec Gaëtan, Marcel, et Arnaud, c’est pour cela que le site fonctionne bien et perdure pour le grand plaisir de nos nombreux lecteurs.
      Passionnément,

      1. Je suis cependant d’accord avec Rebecca sur un point. Tes photos Christophe sont extras. À titre personnel j’adore ta série sur les moteurs.

        1. Merci pour le compliment de la part d’un connaisseur…! Pour info, dans mon article, j’écris « il s’agit ici en fait d’une réplique de biplace S.E.5 (immatriculé F-AZCN), conçue et fabriquée en 1982 par Salis Aviation, équipé de freins, et d’un moteur moderne et puissant, le Lycoming IO360 de 180 CV pour réaliser les cascades aériennes du film « L’As des As ». A l’époque, l’avion piloté par un professionnel, emmenait Jean-Paul Belmondo ou un cameraman. La version monoplace a été réalisée après le tournage et livrée à l’Amicale en 1983. »
          Et bien ce soir, sur France3, l’As des As est rediffusé avec notre BEBEL national dans ce célèbre biplace S.E.5 – regardez l’immat…!
          Bon film,

  6. C’est la raison d’être de mes articles, de nos articles; vous faire découvrir ma passion et celles des membres de notre petite équipe rédactionnelle; Passion sans laquelle, il n’y aurait pas de site, qui rappelle l’on le perdure depuis sa création en 1999 par Gaëtan ! Et oui 25 ans, ça se fête Gaétan…. ?
    Passionnément ,

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