La compétition avait été lancée en avril 2023 et avait vu s’opposer Bombardier, Cessna, et Dassault Aviation. Rapidement pourtant l’avionneur américain avait été écarté laissant seuls les constructeurs canadiens et français pour ce marché de deux jets d’affaires modifiés afin de mener des missions de surveillance frontalière. Finalement ce jeudi 27 juin Helsinki a annoncé que le Challenger 650 l’emportait sur le Falcon 2000LXS. Les livraisons doivent s’échelonner sur deux ans.
La vue d’artiste fournie par l’avionneur canadien avec l’autorisation de la Rajavartiolaitos laisse donc entrevoir que les deux jets d’affaire arboreront une livrée très différente de celle des deux bimoteurs turbopropulsés Dornier Do 228 qu’ils doivent remplacer. Fini le schéma tricolore vert, blanc, et orange les Challenger 650 en arboreront un bicolore blanc et bleu. Celui-ci rappellera ainsi celui porté par les patrouilleurs-remorqueurs de classe Turva en dotation depuis une dizaine d’années. Une livrée qui d’ailleurs sera également portée par les hélicoptères en service dans cette garde frontalière finlandaise.
L’avionneur canadien Bombardier s’est allié le célèbre sous-traitant américain Sierre Nevada Corp. afin de damer le pion à l’appareil clodoaldien. En fait dans ce domaine de la surveillance le Challenger 650 et le Falcon 2000LXS sont en opposition depuis des années, et cela tourne parfois à l’avantage du premier parfois à celui du second. Il est à signaler que généralement l’avion nord-américain est présenté comme moins onéreux à l’achat mais pas forcément moins à l’emploi. Hier Bombardier l’a emporté, la prochaine fois ce sera peut-être Dassault Aviation. Il faut être beau joueur et reconnaitre la réussite du constructeur canadien. Les avions en question seront dotés d’un radar à ouverture synthétique, d’un FLIR, et d’une caméra infrarouge. Rappelons que la Finlande possède 1313 kilomètres de frontières communes avec un des voisins les plus encombrants de la planète : la fédération de Russie ! Les pilotes qui entre 2026 et 2027 recevront leurs Challenger 650 auront donc fort à faire avec ce pays.
Affaire à suivre.
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Une réponse
Bravo aux canadiens. Par contre c’est imprononçable ce nom de Rajavartiolaitos. Sait-on si ces avions seront adaptés aux missions de SAR maritime également ?