Un TB.30 Epsilon dans le centre-ville de Cognac.

Il y a cinq ans et demi nous vous présentions le Blériot XI du parvis de la mairie d’Asnières-sur-Seine ; l’avion exposé en ce moment dans la sous-préfecture de Charente est un tantinet plus récent. Depuis une semaine un monomoteur d’entraînement SOCATA TB.30 Epsilon ayant appartenu à l’Escadron d’Instruction en Vol 2/12 Picardie est exposé dans le centre-ville de Cognac. L’avion école marque à la fois le 90e anniversaire de l’Armée de l’Air et de l’Espace mais aussi le 80e anniversaire de la mort de l’aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry. L’appareil d’ailleurs reprend un schéma autour du plus célèbre de ses romans.

L’œil aiguisé de nos lectrices et lecteurs les plus assidus aura remarqué que même le camion plateau appartient à l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Retiré du service depuis 2019 le SOCATA TB.30 Epsilon demeure un des avions phares dans l’histoire récente de l’Armée de l’Air et de l’Espace. C’est son dernier avion d’entraînement en date de facture 100% française. C’est également un monomoteur intimement lié à la Base Aérienne 709 de Cognac Châteaubernard. Il n’est donc pas aberrant que ce soit cet avion qui a été choisi pour trôner au centre de la place François 1er dans le centre de Cognac. Accessoirement il prend aussi beaucoup moins de place qu’un avion de chasse, mais c’est là anecdotique. Bien qu’ancien avion de l’EIV 2/12 Picardie sa livrée haute visibilité rappelle l’Escadrille d’Aviation Légère d’Appui 9/72 Petit Prince, une unité fondée durant la guerre d’Algérie. S’il n’est ici nullement question de commémorer la dernière grande guerre coloniale française c’est plutôt le souvenir du père du Petit Prince que l’on met en avant.

C’est en effet le 31 juillet 1944 qu’Antoine de Saint-Exupéry périt lors d’une mission préparatrice au débarquement de Provence. L’écrivain et philosophe français étaient alors aux commandes d’un avion de reconnaissance tactique Lockheed F-5 Lightning. Les circonstances exactes de sa mort demeurent mystérieuses. Dans deux mois et demi donc nous commémorerons les 80 ans de sa mort. Vingt-neuf jours plus tôt l’Armée de l’Air et de l’Espace aura officiellement soufflé ses 90 bougies.

Comme cette placette le montre bien Cognac est vraiment une jolie petite ville charentaise.

Alors si dans les prochaines jours vous passez par Cognac n’hésitez pas à aller faire un petit coucou à ce petit coucou. L’Epsilon fait aussi partie de notre histoire commune, un peu comme le Petit Prince.

Photos © Armée de l’Air et de l’Espace.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

6 Responses

  1. Il prend place sur ce rond point de manière définitive tel un pot de fleur ou c’est une exposition juste temporaire ?

    1. Non Dimitri c’est temporaire. Le ministère des Armées n’a cependant pas indiqué de date de fin pour sa présence sur cette placette.

        1. C’est ça que j’adore avec les gens comme vous Bib. Ils ont des connaissances parcellaires et se permettent avec de contester des faits historiques avérés. Donc désolé mais vous avez tort madame ou monsieur Bib. C’était bien un Lockheed F-5 Lightning et non un P-38 Lightning.
          Bonne nuit.

        2. On ne parle pas ici du F5 Freedom Fighter. Le F5 Lightning est la version de reconnaissance du P38 Lightning.

        3. Vous avez tout les deux raison, c’est la dénomination américaine à la création de l’US Air force qui a modifié, le P de Pursuit en F de Fighter.

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