Pendant que certains aficionados du dictateur Vladimir Poutine donnent la Russie déjà victorieuse de la démocratie ukrainiennes eux continuent de se transformer sur leur future monture. À Morris ANGB près de Tucson les pilotes de chasse de la Povitriyani syly Zbroiynyh syl Ukraiyini doivent désapprendre tout ce qu’ils savaient des chasseurs d’origine soviétique afin de désormais maîtriser le General Dynamics F-16 Fighting Falcon. Et les informations qui nous sont parvenues le confirment : ce sont des élèves appliqués et particulièrement endurants. Ils n’ont pas le choix, ils sont une partie de la résistance de leur pays face à l’oppression d’une puissance belliqueuse.
Les US Department of Defense et US Department of State restent logiquement très discrets sur tout ce qui entoure ces élèves pilotes ukrainiens actuellement sous l’uniforme américain en Arizona. Il ne faudrait pas que l’ennemi, la fédération de Russie pour ne pas la nommer, en sache de trop sur eux. Pour autant depuis un mois et demi maintenant les indiscrétions se font de plus en plus fréquentes, sans doute distillées justement par le Pentagone. On sait que les dits pilotes seraient entre 18 et 24 actuellement en formation ainsi qu’au moins un tiers de plus pour les mécanos et les armuriers.
Si au mois d’octobre et au début du mois de novembre les pilotes en question ont surtout «volé» sur simulateurs ils ont commencé à s’installer en place arrière de biplaces F-16D il y a environ un mois. L’objectif annoncé d’une première promotion de pilotes formée en seulement trois mois devrait même pouvoir être tenue. En effet plusieurs informations nous sont parvenues selon lesquels ils auraient commencé à voler par eux même sur monoplaces F-16C au-dessus des zones désertiques d’Arizona. Pour des raisons de pure sécurité les abords immédiats de Morris ANGB ont été déclaré No Fly Zone. Le Pentagone et le FBI ne plaisantent pas sur la sûreté des militaires ukrainiens qu’ils accueillent.
Mais au fait comment ces officiers font pour déjà voler sur monoplaces à peine deux mois après le début de leur cursus de formation ? En fait ils n’apprennent pas à voler mais à voler sur F-16 Fighting Falcon. Et avant cela ils ont été obligé de perdre, d’abandonner même, leurs réflexes issus des Mikoyan MiG-29 Fulcrum, Sukhoi Su-24 Fencer, Su-25 Frogfoot, et Su-27 Flanker sur lesquels ils opéraient jusque là. Tous sont déjà des pilotes de chasse. En fait la vraie grosse difficulté pour beaucoup d’entre eux est de passer d’avions biréacteurs à un monoréacteur. Pour le reste ce sont des aéronefs de la même génération.
Plusieurs infos nous sont parvenues depuis quelques jours selon lesquelles les premiers pilotes ukrainiens pourraient être macaronnés sur F-16 Fighting Falcon à la mi-janvier 2024. À priori ceux ci seront surtout des instructeurs, en plus d’être des pilotes de combat. Reste désormais à savoir combien de temps ils devront patienter avant de pouvoir aller châtier l’aviation stratégique russe.
Affaire à suivre.
Photo © US Air Force
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4 Responses
Ils auront un avantage non négligeable, celui de connaître en partie la monture de l’adversaire, pourquoi a -t-il fallut autant de temps , la contre- offensive sans aviation à ce niveau je n’en connais pas, et nos mirage 2000 , après l’on dira que les américains raflent la mise……mais il faut du courage.
Ces pilotes seront-ils efficaces?
Les problèmes rencontrés sont du même ordre que ceux rencontrer par les pilotes civils d’IL-86, Il-96, Il-62, Tu-154 ou des SSJ-100 qui est de la dispositions des instruments de bord et du type de fonctionnement comme l’horizon artificiel qui est inversé en occident, ce qui a déjà au début de l’utilisation des avions occidentaux causé des crash d’avion.
Bonjour…
Pourquoi « en place arrière »?
La place logique du stagiaire pilote n’est pas la place avant?
Avec le moniteur derrière ???