Singapore Airlines, le calvaire du bouledogue péteur.

L’affaire aurait pu passer crème, sans que quiconque ne l’apprenne. Pourtant non elle sort en cette fin septembre, quelques mois après avoir eu lieu sur le vol SQ331 de Singapore Airlines entre Paris et Singapour. Un couple de passagers néo-zélandais a eu la désagréable expérience de réaliser leur trajet en compagnie d’un chien particulièrement malodorant et bruyant, au point de gâcher leur voyage. Heureusement pour eux un accord financier de dédommagement a été trouvé par la compagnie aérienne asiatique.

Elle est réputée pour être une des compagnies aériennes les plus sérieuses et avec le service clientèle parmi les plus humains et commerciaux du monde. Aussi on comprend que pour les responsables de Singapore Airlines ce vol SQ331 en juin dernier ne soit pas un super souvenir. Comme à son habitude c’est un biréacteur long-courrier que la capitale française était reliée à l’île état. Ce sont d’ultramodernes Airbus A350-900 qui assurent cette liaison aérienne régulière.

Un couple de résidents néo-zélandais de retour d’un séjour en France avait pris place en classe Premium Economic pour ce vol d’une durée oscillant entre 12 heures 30 et 13 heures, suivant les conditions extérieures. Le passager près d’eux était accompagné d’un chien. Le bouledogue en question voyageait au titre de l’accompagnement des personnes anxieuses. En gros l’homme combattait sa peur de l’avion par la présence de son chien, et ce dernier évitait le voyage en soûtes pressurisés avec les autres animaux de compagnie. Normalement tout aurait dû être pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Sauf que pour madame et monsieur Press, le couple de touristes en question, il n’en a rien été. Car non seulement le bouledogue bavait énormément mais en plus il ronflait et était pris de flatulences. Les deux Néo-Zélandais avaient droit à un spectacle «sons et… odeurs». Et pour l’avoir bien connu je peux vous promettre que les pets de bouledogue c’est une infection, ça pue ! Sur un petit vol d’une heure ou deux pas de souci mais sur un transcontinental de presque 13 heures cela a été un cauchemar pour le couple. Malgré des protestations et réclamations auprès des personnels navigants commerciaux aucune solution n’a été trouvé dans l’immédiat, sauf un éventuel déclassement en Economic où il y avait de la place. Madame et monsieur Press ont donc continué leur voyage pendant que le bouledogue de son côté ne cessait ses ronflements et ses pets.

Finalement un accord commercial a été trouvé entre le couple néo-zélandais et la compagnie aérienne singapourienne qui leur a remis un chèque de 1300 euros. Des sous que madame et monsieur ont immédiatement reversé à l’ONG Blind Low Vision NZ spécialisée dans l’accueil et la formation des chiens guides d’aveugle. L’histoire ne dit pas si des bouledogues y sont envoyés en stage ?

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