L’inquiétude grandit à mesure que le temps passe. Ce dimanche 29 mai 2022 un avion commercial De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter appartenant à la compagnie népalaise Tara Air mais opérant pour Yeti Airlines a disparu des écrans radar. Plusieurs sources locales parlent d’une forte possibilité de crash dans la montagne, suivi d’incendie. L’avion transportait dix-neuf passagers ainsi que trois membres d’équipages.
La zone de recherche des équipes de sauvetages et des militaires népalais couvre environ 250 kilomètres carrés. Cela peut sembler assez faible mais il faut savoir qu’il s’agit d’une des régions les plus escarpées de la planète, puisque située dans le massif de l’Himalaya.
Le DHC-6 Twin Otter réalisant le vol YT1199 se trouvait à 13 000 pieds (environ 3960 mètres) d’altitude quand il a été perdu au radar. Il réalisait une liaison commerciale domestique entre les aéroports de Pokhara et de Jomsom. Il se trouvait à une distance d’environ 80 kilomètres de son but quand il a disparu.
Plusieurs témoins ont fait part à la télévision népalaise d’une explosion suivie d’un incendie, certains ont parlé d’une «boule de feu», à l’endroit supposé de l’accident. Cela accrédite la piste du crash et non de l’atterrissage en catastrophe.
Sur l’avion en lui même on sait désormais que c’était un Twin Otter parmi les plus anciens en service aujourd’hui dans le monde. Il a en effet été mis en service actif en avril 1979 et jamais modernisé depuis. Outre les dix-neuf passagers deux pilotes et une personnelle navigante commerciale se trouvaient à bord du bimoteur à turbopropulseurs de facture canadienne. Il portait l’immatriculation civile 9N-AET.
Pour Tara Air ce n’est pas le premier accident avec un avion de ce genre. En décembre 2010 et février 2016 des Twin Otter lui appartenant se sont déjà écrasés. Ils ont respectivement entraîné la mort de vingt-deux et vingt-trois personnes, sans laisser le moindre survivant.
Deux hélicoptères de l’armée népalaise, un Eurocopter AS.350B3 Écureuil et un Mil Mi-17 Hip-H, ont été déployé sur zone. Le premier, équipé d’une caméra thermique permet de repérer d’éventuels survivants tandis que le second assure la dépose des équipes de sauvetage. Pour l’heure aucun bilan humain n’a été donné mais les informations disponibles au moment où ces lignes sont écrites ne sont pas rassurantes.
Photo © Keypublishing
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