Ce sont près de 400 gendarmes qui sont aujourd’hui mobilisés pour tenter de retrouver le suspect dans l’affaire du double homicide des Plantiers. Pour les assister le ministère de l’Intérieur n’a pas fait les choses à moitié puisque six hélicoptères appartenant à l’État participent aux recherches. Il s’agit d’appareils appartenant à l’Armée de Terre et évidemment à la Gendarmerie Nationale. Cette dernière engage également des drones de surveillance dans l’opération.
Soixante-douze heures désormais que Valentin Marcone est l’homme le plus recherché de cette région, et sans doute même de France. Suspecté d’un double homicide dans la scierie où il travaillait sur la commune des Plantiers, dans le département du Gard, l’homme est décrit comme un tireur amateur passionné d’armes à feu. Il est considéré par la justice comme extrêmement dangereux.
Dès le début de sa traque deux hélicoptères de gendarmerie, un AS.350B Écureuil et un EC-145 ont été déployés afin de tenter de le repérer dans les abords immédiats du lieu du drame. Le suspect serait en fuite dans les collines des Cévennes, une des zones les plus densément boisés de France métropolitaine, qu’il connait par cœur. Marcone serait selon la presse également chasseur.
Devant la dangerosité supposée de l’individu il a été décidé de faire appel à des unités spécialisées. Une équipe régionale de l’AGIGN (Antenne du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) a d’abord été dépêchée alors que dans le même temps le GIGN quittait sa base francilienne à bord d’hélicoptères SA.330B Puma et AS.532 Cougar Rénové appartenant au Groupement Interarmée d’Hélicoptère.
Au total ce sont actuellement six hélicoptères qui sillonnent la zone de recherches au-dessus du massif des Cévennes, et plus particulièrement du village des Plantiers. Leur rôle n’est pas uniquement le transport d’assaut des gendarmes d’élite. Ils assurent aussi la reconnaissance et les tentatives de repérage du fugitif. Équipés de haut-parleurs ils transmettent également un émouvant message vocale enregistré par le papa de Valentin Marcone qui le supplie de se rendre aux forces de l’ordre.
Certains médias ont fait un parallèle entre cette traque et celle en 2015 des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo et contre le gardien de la paix Ahmed Merabet. Si les moyens engagés sont assez similaires en terme d’aéronefs le contexte est très différent. Malgré la gravité des faits qui sont reprochés à Valentin Marcone ils relèvent du droit commun et non du terrorisme.
Comme dit si bien l’adage : «comparaison n’est pas raison». Il y a six ans les drones n’étaient que balbutiants dans nos forces de l’ordre, ils sont actuellement au cœur de l’action des gendarmes dans le Gard.
Ce très triste fait divers met encore en lumière la symbiose qui existe entre les forces de l’ordre et les voilures tournantes. Pas uniquement au profit du GIGN ou de ses antennes mais également des femmes et des hommes des brigades territoriales ou encore des unités mobiles.
Photos © Gendarmerie Nationale.
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2 Responses
Bonsoir,
On a notre Rambo des Cévennes !
Le notre est un criminel !
Le ministère de l’intérieur vient tout juste d’annoncer officiellement que le suspect s’était rendu aux forces de l’ordre. Sa traque est donc terminée.