On pensait, à tort, l’opération Octave Quartz terminée. Ce lundi 21 décembre 2020 une armada aéronavale américaine est arrivée aux abords des côtes somaliennes avec rien moins que le porte-avions USS Nimitz et le porte-aéronefs USS Makin Island ainsi que plusieurs bâtiments de guerre et de soutien opérationnel. C’est donc près de 140 avions et hélicoptères embarqués qui se trouvent actuellement au large de ce pays africain. Le but de ces milliers de marins est de permettre de sécuriser le rembarquement des 700 soldats américains encore à évacuer.
La communication de la Maison-Blanche n’a donc pas été des plus fiables, elle qui annonçait l’opération Octave Quartz comme un fulgurant succès. Le Pentagone est bien plus nuancé.
Il a ordonné qu’en début de semaine le porte-avions USS Nimitz et ses bâtiments d’accompagnement prennent la direction de la Somalie. Le porte-aéronefs USS Makin Island et ses deux bâtiments de soutien aux opérations de débarquements ont reçu la même consigne. Depuis ce lundi 21 décembre 2020 on compte donc au large des côtes somaliennes aussi bien des chasseurs multirôles Boeing F/A-18E/F Super Hornet et Lockheed-Martin F-35B Lightning II que des hélicoptères armés Bell AH-1Z Viper, UH-1Y Venom, ou encore des Sikorsky MH-60S Knighthawk. Les avions de transport Bell/Boeing MV-22B Osprey et Grumman C-2A (R) Greyhound ou encore les hélicoptères lourds Sikorsky CH-53E Super Stallion sont également de la partie.
Bien que les milices islamistes rattachées à la secte Al-Shabaab ne représente pas un danger immédiat pour les bâtiments de guerre américains des hélicoptères de combat naval Sikorsky MH-60R Seahawk sont en alerte sur plusieurs navires.
Désormais donc des avions de combat survolent à basse altitude le territoire somalien prêts à frapper les forces djihadistes si elles étaient repérées au plus près de la zone de rembarquement des forces américaines. Pour s’assurer d’un contrôle permanent de la région les Northrop-Grumman E-2D Advanced Hawkeye du bord patrouillent en H24 au-dessus de ce pays africain.
En cas de problème majeur le Pentagone a dévoilé que le sous-marin nucléaire d’attaque USS Georgia opérait à proximité. Il embarque 154 missiles de croisière BGM-109 Tomahawk capables de frapper avec précision n’importe quel cible au sol.
Porte-avions, porte-aéronefs, navire de soutien aux débarquements, destroyers, ou encore submersible : l’US Navy a mis le paquet afin de sécuriser le rembarquement des forces américaines. Selon la majorité des observateurs internationaux il s’agira de la dernière opération militaire américaine de l’ère Trump. Dans moins d’un mois celui-ci ne sera plus président des États-Unis.
Photos © US Navy.
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Une réponse
Comme disait il y a bien longtemps un chef, a la guerre le mieux est d’ouvrir un tiroir après l’autre ..