L’information a été officiellement donnée par madame Florence Parly, ministre des Armées lors d’un déplacement hier au Mali. Ce vendredi 30 octobre 2020 une patrouille de chasseurs-bombardiers Mirage 2000D appartenant à l’Armée de l’Air et de l’Espace a mené un raid aérien contre une colonne de troupes islamistes. Plus de cinquante terroristes ont été tué tandis que d’autres sont désormais entre les mains de la force Barkhane. Tout découle d’une observation via un drone français.
C’est dans la zone dite des trois frontières (Burkina-Faso, Mali, Niger) que l’opération a eu lieu. Après qu’un drone français General Atomics MQ-9 Reaper ait repéré une colonne de motos près du village frontalier malien de Boulikessi l’état-major de la force Barkhane a décidé d’engager la task force Sabre. Composée en grande partie des forces spéciales françaises, et héliportée sur zone elle a pu prendre d’assaut une katiba.
Auparavant deux avions de combat Dassault Aviation Mirage 2000D ont été dépêchés sur zone afin de la sécuriser. Leur frappe aérienne, réalisée au moyen de munitions guidées, a permis de neutraliser une partie de la menace ennemie.
Sous l’œil et la protection du drone Reaper les forces spéciales françaises ont pu attaquer leur cible. Au terme des combats entre cinquante et soixante djihadistes étaient morts, et les rangs français ne comptaient aucun blessé. Plusieurs terroristes ont été capturé. Ils seront précieux en terme de renseignements avant d’être transférés à la justice malienne.
C’est ce que l’on appelle une mission d’opportunité. Sans le repérage des motos par le drone ce raid n’aurait sans doute jamais eu lieu. D’ores et déjà on sait que les forces ennemies tuées et interpellées appartiennent à la katiba touareg dite Ansarul Islam. Ce groupe de combat né au Burkina-Faso entre 2015 et 2016 est connu pour rançonner les populations civiles et tenter d’imposer sa vision radicale et dévoyée de l’Islam. Depuis le début 2020 toutes les informations connues sur elle semble attester que cette katiba ait fait allégeance à AQMI, Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
Pour AQMI l’ennemie jurée c’est la France, personnifiée par Emmanuel Macron notamment depuis sa défense de la liberté de caricature et de blasphème. La branche sahélienne d’Al-Qaïda cherche depuis plusieurs mois à agréger autour d’elle la majorité des groupes terroristes armés.
Photo © ministère des Armées.
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2 Responses
Il aurait fallu tous les tuer plutot que les faire prisonniers et les livrer au Mali, car on l’a vu récemment, la Mali n’a pas hésité à libérer 50 jihadistes prisonniers en échange de 2 otages. Bref si c’est pour les revoir en liberté dans 1 an ça n’aura servit à rien. Il faut les éradiquer car ils sont et resteront dangereux.
En temps de guerre si vous ne faites pas de prisonnier vous perdez une précieuse source de renseignements. Et puis le Mali est un état souverain, il fait ce qu’il veut de ses détenus, la France n’a pas à s’en mêler.