Cela rappelle fortement le récent sinistre à bord de l’unique porte-avions russe, espérons que là l’issue sera différente pour ce navire. Ce dimanche 12 juillet 2020 une explosion a retenti à bord du porte-aéronefs USS Bonhomme Richard alors que celui-ci se trouvait à quai. Le bâtiment de l’US Navy s’est alors en partie embrasé. On dénombre actuellement vingt-et-un blessés parmi les membres d’équipage et les pompiers engagés.
C’est en milieu de matinée que les pompiers de la base navale de San Diego ont été sonné pour une explosion à bord du porte-aéronefs USS Bonhomme Richard. Le bâtiment de projection de forces se trouvait alors à quai avec une équipage réduit. Très rapidement un incendie s’est déclaré avec un dégagement de fumées toxiques particulièrement important.
Selon l’US Navy aucun avion ou hélicoptère ne trouvait à bord du navire lorsque le sinistre a débuté.
Afin de permettre un meilleur combat contre les flammes les services de la marine américaine ont fait appel aux pompiers californiens. En premier lieu ce sont des casernes de la ville de San Diego qui ont été appelées en renfort ainsi que plusieurs bateaux-pompes. À la mi-journée on dénombrait déjà onze blessés et intoxiqués. Fort heureusement le pronostic vital d’aucun d’entre-eux n’est engagé.
Plus tard dans la journée le bilan humain s’est élevé à vingt-et-un blessés dont quatre pompiers civils.
Un peu plus de 24 heures après le début de l’incendie celui-ci n’est toujours pas complètement maîtrisé. L’épaisse fumée toxique qui emplit les coursives de l’USS Bonhomme Richard complique encore un peu plus le travail des soldats du feu. Leurs reconnaissances sont rendus difficiles par l’exigüité du lieu.
Le porte-aéronefs devait initialement reprendre la mer dans le courant de l’été, ce sera sans doute reporté à plusieurs mois. Une fois les flammes éteintes et les fumées évacuées les enquêteurs de l’US Navy devront élucider les causes de l’explosion primaire puis de la propagation des flammes. Un chantier de remise en état du pont d’envol avait débuté quelques semaines auparavant afin de rendre le navire totalement apte à l’emport massif des Lockheed-Martin F-35B Lightning II. On ignore actuellement si cela en est à l’origine.
Les navires de la classe Wasp comme cet USS Bonhomme Richard furent notamment pensés pour minimiser au maximum l’effet du feu à bord. On verra dans quelques semaines si cela a fonctionné ou non. En attendant l’Amérique devra se priver d’un porte-aéronefs à un moment où elle en a fortement besoin.
Photos © US Navy
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
3 Responses
C’est la Chine qui doit être contente !
A rappeller l’incendie du porte-hélicoptères chinois le 11 avril 2020, cela fait beaucoup de navires de combat de première ligne qui partent en fumée depuis quelques mois sur des chantiers navals.
C’est une question qui se pose forcément…..pas oublié le Perle lui aussi a quai……!!!