Un chasseur F-15C Eagle de l’US Air Force s’abîme au large du Yorkshire.

Au moment où ces lignes sont écrites il n’y a toujours aucune nouvelle du pilote de l’avion américain. Ce lundi 15 juin 2020 un chasseur biréacteur McDonnell-Douglas F-15C Eagle s’est abîmé en mer du Nord lors d’un vol d’entraînement. Basé à RAF Lakenheath l’avion appartenait au prestigieux 493rd Fighter Squadron de l’US Air Force. D’important moyens ont été déployés pour retrouver le pilote ainsi que les débris du jet.

C’est à 9 heures 40, en heure locale, que le contact radar avec le F-15C Eagle porteur du serial 86-0176 a été perdu. L’avion réalisait un vol d’entraînement au-dessus de la mer du Nord à une centaine de kilomètres au large des côtes du Yorkshire. Il relevait du célèbre 493rd Fighter Squadron intégré au sein du 48th Fighter Wing. Ce jet de combat était donc basé à RAF Lakenheath dans le comté du Suffolk. Cette base accueille de nombreux chasseurs biréacteurs américains dont certains sont actuellement déployés en mission de guerre. Ils combattent Daech au-dessus de l’Irak et de la Syrie. Ce n’est pourtant pas le rôle de l’Eagle qui nous intéresse ici.
Le 493rd Fighter Squadron, aussi connu sous son surnom de «Grim Reapers» est une pure unité de chasse. Sa spécialité est la supériorité aérienne et l’interception des avions ennemis.

Et c’est dans cette optique que le pilote s’exerçait au-dessus des eaux de la mer du Nord quand la perte de son avion est survenue. On ignore actuellement les causes de ce qui n’est encore qu’un accident. Pour autant l’US Air Force ne ferme la porte à aucune thèse concernant la perte de ce F-15C Eagle et de son pilote.
Toujours est t-il que des moyens lourds de sauvetage ont été lancé par les Britanniques.

Une patrouille de chasseurs Eurofighter Typhoon FGR.4 de la Royal Air Force ainsi qu’un avion ravitailleur Airbus DS Voyager KC.2 ont été déroutés afin de survoler la zone. Dans le même temps un hélicoptère de recherches et sauvetages à long rayon d’action Sikorsky S-92 Superhawk des HM Coastguards quittait sa base de l’aéroport régional de Humberside. Plusieurs vedettes de sauvetages ont également été dépêchées sur zone, mais sans résultat.
Selon la BBC les conditions météos dans le secteur où l’avion s’est abîmé étaient particulièrement mauvaises au moment de l’accident.

Désormais c’est une course contre la montre qui s’est engagée car à cet endroit les eaux de la mer du Nord ne dépassent pas les 8°C à cette saison. Sans compter que de forts courants existent et mettent encore plus en péril le pilote, si bien sûr il a réussi à s’éjecter sans dommage.

Photo © US Air Force.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

4 Responses

  1. L’US Air Force vient d’annoncer le décès du pilote. Son corps a été retrouvé par les équipes de sauvetage.

  2. Cet incident navrant me fait penser aux pilotes de la seconde guerre mondiale aussi bien alliés qu’ allemands qui savaient pertinemment qu’en cas d’éjection de leur appareil ou d’amerrissage forcé leur chance de survie dans les eaux froides de la Mer du Nord ou de la Manche ne leur laissaient que peu de chance de survie et cela en dépit d’appareils de sauvetage tels que les Supermarine Sea Otter, Grumman JRF, ou Supermarine Walrus, et le Blohm und Voss Bv138 ou L’Arado Ar196 du côté allemand, bien que cela ne fût pas pour ce dernier sa mission première..Il faut ajouter à cela les vedettes rapides de la RAF ou de la Kriegsmarine qui jouaient aussi ce rôle de sauveteurs.Cela étant, habitant le Nord de la France, nous savons que même en plein été il faut une certaine dose de courage pour se baigner dans ces eaux plutôt fraîches et septentrionales de notre pays. ( il y en a si,si…!!). Quant au Pacifique,les eaux étaient bien plus chaudes, mais l’immensité de cet océan et l’omniprésence de requins rendaient les chances de survie assez minces, mais là je sors de mon sujet.
    .

    1. Nous ne savons pas si il a pu s’ejecter mais les pilotes d’aujourd’hui ne sont pas dans le même cas que ceux de 1940 ,ils ont une combinaison étanche le gonflage du radeau et de la Maé west automatique le déclenchement de la première balise aussi moins de quelques secondes après éjection,deux problèmes persistent si le pilote a été choqué pendant ou après éjection et l’etat De la mer pour le désengagement du harnais parachute en principe l’ejection au dessus de l’eau pose moins de problèmes que sur terre le pilote sait que l’avion ne fera pas de dégâts,il faut attendre le retex de l’usaf Rien ne sert de faire des jugements hâtifs sans en savoir plus

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