Deux Typhoon FGR 4 en guerre contre Daech.

Pour la photo de cette semaine direction la base britannique d’Akrotiri sur l’île de Chypre. Elle permet d’admirer deux Eurofighter Typhoon FGR 4 armés bons de guerre en mission contre les forces djihadistes de Daech. Une configuration qui n’est pas sans rappeler celle des Dassault Aviation Rafale de l’Armée de l’Air.

Normal nos aviateurs et leurs collègues de la Royal Air Force ont des missions très similaires. Et leurs Typhoon FGR 4 font le job aussi bien que nos Rafale. Mais de manière plus confidentielle auprès des médias de ce côté ci de la Manche. Ça méritait bien la photo de cette semaine.

Photo © Royal Air Force.


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ARTICLE ÉDITÉ PAR
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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

24 Responses

  1. Oui, sans les missiles sol-air de type SAM, et sans armée de l’air en face.
    Facile, les Typhoon et les Rafale, font donc les mêmes missions de bombardements.
    Des missions qui auraient pu continuées d’être faite par nos ex Jaguar, F1 et Harrier.

  2. Maintenant, j’aimerais bien savoir la configuration.
    Réservoir de kérosène, GBU Paveway, sous doute nacelle de guidage, et peut, des missiles air-air d’autodéfence.

    Le EF2000, n’emporte pas de missile air-air au bout des ailes ?

    A l’époque, le Jaguar, modèle exportation, avait deux AIM9 Sidewinder au dessus des ailes.

  3. C’est bizarre, sous les ailes, c’est quand même pas des AGM65 Maverick ?

    En tout cas, ils sont terriblement bien armés.

  4. Bjr Stéphane,
    De prime abord, ce TYPHOON FGR.Mk4, est en configuration Reconnaissance Armée ou CAS (close air support – couverture aérienne rapprochée) équipé dans l’ordre en partant des supports extérieurs de l’aile, de missiles air/air ASRAAM (courte portée infrarouge pour l’autodéfense), puis de missiles air/sol BRIMSTONE (destinés notamment aux petites cibles terrestres en mouvement ), de réservoirs de kérosène, et enfin de bombes guidées de précision PAVEWAY II ou IV, en binôme avec le pod de désignation LITENING III, auxquels nous rajoutons le canon interne MAUSER de 27 mm pour le combat aérien ou l’appui au sol.

  5. Dans cette configuration l’Eurofighter Typhoon a seulement deux réservoirs externes de 1000 l chacun.
    Le Rafale peut avoir trois bidons de 2000 l
    Il y a une énorme différence sur la quantité de carburant embarqué, donc sur le rayon d’action, donc sur le nombre de ravitaillement en vol à faire (opération toujours délicate et impossible en zone de combat)

    1. Ne pas oublier que le Typhoon est un intercepteur qui a eu les modes air-sol rajoutés après la mise en service alors que le Rafale est multirôles de base..

      1. À force de critiquer négativement le Typhoon (ou le F-35 Lightning II) certains perdent toute objectivité. C’est dommage VoltaireFR que vous aussi tombiez dans cette paresse intellectuelle. Oser prétendre que l’avion européen n’est qu’un intercepteur adapté aux missions air-sol est indigne de votre culture et de vos grandes connaissances en la matière.

        1. Désolé mon cher Arnaud mais c’est dans la fiche programme de l’EFA (European Fighter Aircraft) qui sera renommé Typhoon. Sa mission était d’intercepter le plus rapidement et le plus loin possible les bombardiers soviétique. La chute du mur de Berlin amena à l’initiative des anglais a reconsidérer les missions de l’avion et à obtenir plus de polyvalence. Sa configuration aérodynamique amena une reprogrammation des commandes de vols et de nouveaux pylônes car lors du largages des bombes l’avion était déséquilibré. De nouveaux modes durent être également rajoutés au radar Captor dont le financement a été difficilement bouclé face aux réticences allemandes. Aujourd’hui le Typhoon rempli totalement les missions polyvalentes qui lui sont confiés et une nouvelle version est à l’étude qui semble favorite face au Growler pour remplacer les Tornado ECR germains

        2. Vous confondez EAP, un programme britannique d’intercepteur et de chasseur de supériorité aérienne, et EFA le programme européen d’avion de combat multirôle. Je vous savais mauvais perdant, je vous ignorais au point de mentir. Merci de m’avoir bien fait marrer, c’est dommage cela cela soit en tombant dans la démarche des trolls de bas étage !

        3. @Arnaud,
          L’EAP était un démonstrateur technologique, l’équivalent du Rafale A, d’ailleurs, il y avait une course à celui qui sort son avion en premier!
          L’une des raisons de la sortie de la France du projet chasseur européen était que les partenaires (sauf la France) voulait un chasseur de supériorité aérienne (guerre froide).
          Donc le Typhoon était à l’origine un pur intercepteur. L’ajout des fonctions Air/Sol était fait bien après la conception. Il y a eu des conversions réussies dans ce sens, le F-15 par ex.

  6. A noter que les deux Typhoons de la photo ont leur perche de ravitaillement de sortie. Hors ravitaillement, elle est normalement rentrée dans le nez de l’avion. D’ailleurs je me demande pourquoi Dassault n’a pas fait de même pour les Mirages 2000 et les Rafales ? Or il le faisait pourtant pour les Super Étendards. C’est quand même plus gracieux et aérodynamique d’avoir une perche rétractible que d’avoir une perche fixe …

    Concernant la lutte contre daesh, effectivement les Typhoons ou Rafales sont sur-dimensionnés s’il s’agit de dégommer des pick-up. Les Américains avec les Fairchild A-10 Thunderbolt II ont eux l’avion idoine pour cet usage !

    1. @Qui ça
      Avantages d’une perche fixe
      – Moins de mécanisme donc plus de fiabilité et gain de place
      – Plus grand diamètre pour le tube donc débit plus grand
      Pour le NGF, je suppose que la perche sera retractable à cause de la furtivité

    1. Le programme OA-X devait fournir un avion d’appui-feu pas cher mais le Pentagone semble l’avoir mis en stand-by ou plutôt pas réservé de financement.

  7. Regardé le CM170 Magister;

    Juin 1967, ils détruiront 1 train de munition, 3 cites radars et 40 chars de combat.
    De nombreux appareils furent perdus., c’est vrai, mais la DCD étaient la.

    1. La DCD ? Celle qui permet d’être mort… de rire ! Et les cites radars c’est comme des cités dortoirs mais pour les gens observateurs ?

      1. DCA. Puis un site radar, c’est la misère un détruire, bourré de SAM. Le film Le vol de l’Indruder le montre vraiment.

        1. Oui enfin pour mémoire ce film est une pure fiction, issue de l’imagination féconde du romancier américain Stephen Coonts. Il a d’ailleurs été largement descendu en flèche par les critiques littéraires autant que par les historiens de la défense et de la guerre. Et très honnêtement ils ont eu raison, son scénario tient sur un timbre-poste. Et ce malgré quelques bons seconds rôles.
          La véracité historique du Vol de l’Intruder est à peu près aussi forte pour l’aviation militaire que celle de Dumbo comme documentaire animalier ou encore de Psychose comme documentaire sur les hôtels américains.

        2. Arnaud permettez-moi d’apporter un éclairage différent sur votre appréciation concernant le film « le vol de l’intruder ». Tout d’abord je suis d’accord avec vous sur le côté superficiel de ce film qui reste une oeuvre « hollywoodienne » avec tout ce que cela sous-entend. Cependant il faut noter que le scénario n’est pas DE mais D’APRÈS le roman du même nom de Stephen Coonts. Lequel SC était en son temps un véritable pilote opérationnel sur A6 Intruder, ce qui lui confère une certaine crédibilité.

          Très bien écrit, je conseille la lecture de ce roman à tous les amateurs d’aviation, d’opérations aéronavales dans le contexte de guerre du viet-nam; Au delà de l’intrigue simpliste qui en a été tirée, le roman dépeint très bien le cheminement intérieur de ce pilote, ses questionnements croissants entre ce qui est son devoir et ses perceptions personnelles de la situation. De plus la crédibilité des scènes de vie sur un porte-avions en zone de guerre, ainsi que les descriptions des opérations aériennes sont de nature à intéresser tous les passionnés d’aviation. Pour ma part, je place l’intérêt de ce livre au niveau du « Grand Cirque » de Clostermann.

          Je pense donc qu’il ne faut pas trop amalgamer le film (médiocre) et le roman (l’intrigue est certes romanesque, mais le livre a aussi un aspect documentaire très intéressant).

        3. Pas d’accord avec vous : ce film est à l’image du bouquin. À savoir aussi mal tourné que mal écrit. Et franchement si vous le trouvez intéressant niveau documentaire je comprends votre parallèle avec le bouquin que je trouve toujours aussi surestimé de Clostermann. Si vous voulez de la littérature aéronautique, prenez plutôt Saint-Ex qui lui au moins savait aligner des phrases sans en faire des tonnes.

  8. Regardé les Alpha jet de l’armée de l’air allemande, armés de AGM65, plus paniers de roquettes.
    C’est pas chère, et ça fait bien l’affaire.

    Sauf, rayon d’action, une vrai daube, dans le désert, c’est mort.

    1. Deux choses Stéphane : merci de faire attention à votre vocabulaire, nous avons aussi un jeune lectorat qui n’a pas à subir vos expressions comme « vraie daube » et ensuite franchement mettez vous à la page ça fait longtemps que nos amis de la Luftwaffe n’ont plus d’Alpha Jet A. Ils sont depuis passés entre les mains de pilotes britanniques et thaïlandais, pour ne citer qu’eux. Avant d’avoir envie de commenter, veillez à ne pas écrire d’âneries.

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