Nous ne le dirons jamais assez : cette guerre n’intéresse plus du tout les grands médias généralistes. Pourtant en ce mois de septembre 2019 les femmes et les hommes de la 4ème Escadre de Chasse participent toujours aussi activement aux opérations de combat contre l’organisation État Islamique et ses dernières poches de résistance en Irak et en Syrie. Et c’est avec leurs avions de combat Dassault Aviation Rafale que ces militaires remplissent leurs missions. Pour mémoire c’est le 15 septembre 2014 que l’aviation française a mené sa première opération dans ce conflit.
Depuis les bases aériennes projetées aux Émirats Arabes Unis et en Jordanie les équipages des Rafale B et C de l’Armée de l’Air continuent de venir en aide autant aux forces démocratiques syriennes qu’à l’armée irakienne. Alors certes les décollages ne sont plus aussi fréquents qu’au plus fort de la guerre mais ils restent encore nombreux. Dix-huit missions de combat différentes entre le mercredi 11 et le mardi 18 septembre 2019 inclus, soit plus de deux par jours.
À chaque fois où presque il s’agissait du même type de missions : débusquer les combattants djihadistes qui continuent de rançonner les populations civiles dans l’ex khalifat de Daech. Et comme depuis le début de ce conflit les armuriers avaient fixés sous les ailes des avions de combat des munitions de précision. A2SM de facture française et GBU-12 développées et produites aux États-Unis font parties de l’arsenal le plus régulier des Rafale de l’Armée de l’Air. Des «bombes» qui ont largement démontré leur adaptabilité à l’avion français.
En cinq années les équipages et personnels de pistes de l’Armée de l’Air ont pu démontrer que le Dassault Aviation Rafale était sans doute un des avions de combat les plus adaptés à cette guerre asymétrique. Et ce malgré son très haut niveau de perfectionnement. Comme quoi même une machine assez peu rustique peut parfaitement délivrer le feu contre les forces de l’organisation État Islamique.
Il y a un an presque jour pour jour nous faisions déjà le même constat : Daech n’est pas mort. Et tant que nos aviateurs se battront dans la région et y risqueront leur vie notre rédaction sera mobilisée pour vous rappeler que cette guerre existe encore. Et ce même si en France les BFMTV, CNews, et autres FranceInfo n’en ont visiblement plus rien à faire. Des aviateurs se battent là-bas c’est notre rôle de vous rapporter l’information !
Photo © Armée de l’Air.
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2 Responses
Ben oui Cher Arnaud, comment voulez-vous que cela les intéressent, quand sur toutes les chaînes on les voit se battre pour les prochaines municipales. Et c’est seulement en mars prochain. !!!! On est incorrigible. On est dans notre petit pré carré en nous occupant que de nos petits problèmes franco français. Donc ce qui se passe en Syrie, vous pensez bien que cela n’interesse pas grand monde. En tout cas moi, je suis votre actualité et vos sujets. C’est bien plus intéressant que les municipales.
Vous savez le programme Apollo a passionné et émerveillé le monde jusqu’à l’apothéose en 1969 mais il n’a suffit que quelques missions postérieurs à Apollo 11 et 2 ou 3 ans pour que le monde se lasse, s’en désintéresse complètement et que la NASA arrête le programme prématurément.