Les travaux en vue de sa mise en œuvre par des unités d’active se poursuivent. L’aéronavale américaine finalise actuellement les essais à la mer et depuis la terre de ses drones de reconnaissance de dernière génération Northrop-Grumman MQ-8C Fire Scout. Selon l’US Navy le premier embarquement opérationnel de telles machines pourrait avoir lieu peu avant Noël de cette année. Pour mémoire le MQ-8B Fire Scout, beaucoup plus compact, est lui en service actif depuis près de dix ans.
Les deux futurs principaux rôles de ce drone à voilure tournante seront la reconnaissance aérienne et la désignation d’objectifs. Dans ce second cas les Northrop-Grumman MQ-8C Fire Scout auront comme spécificité de pouvoir opérer à la fois contre des cibles navales autant que sous-marines. En cela ils seront de précieux auxiliaires pour les équipages des Sikorsky MH-60R Seahawk. Quand ces derniers peuvent traquer un submersible ennemi pendant trois heures et demi les MQ-8C Fire Scout sont annoncés pouvoir le faire durant douze heures. Forcément quand on se passe d’équipage embarqué on peut accroitre les capacités de la machine, c’est assez logique.
Pour autant le MQ-8C Fire Scout n’a pas été dessiné afin de servir à bord des classiques destroyers américains. Ses concepteurs l’ont pensé afin de l’inclure dans l’équipement standard des LCS (pour Littoral Combat Ship) déployés depuis quelques années maintenant. Ces navires ont été conçus pour le combat maritime hauturier mais tout en demeurant à relative proximité des côtes. Ils n’iront jamais traquer un sous-marin russe au beau milieu de l’Atlantique nord ou chinois quelque part dans le Pacifique loin de toute base alliée. Ce n’est pas leur rôle. Comme leur désignation l’indique ils assurent le combat près du littoral.
D’ici quelques mois ils sera leurs yeux et peut-être même à terme leurs oreilles puisqu’on le dit capable d’emporter un panel de capteur rarement atteint sur un hélicoptère télé-piloté.
Les essais s’activent donc puisque désormais on parle d’une entrée en service opérationnel vers novembre ou décembre 2019. C’est à dire plus tôt que ce que laissaient entrevoir les tests initié l’an dernier à bord de l’USS Coronado. Actuellement c’est sur l’USS Montgomery que les travaux sont menés, afin de gommer les dernières petites erreurs qui pourraient exister sur le drone lui-même autant que sur les navires du type LCS.
Photo © Northrop-Grumman.
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