C’est un nouveau pas dans l’aventure technologique et commerciale du plus canadien des avions européens. Airbus vient d’annoncer avoir vendu quatre biréacteurs commerciaux A220 auprès de la compagnie Air Vanuatu. Transporteur national de cette petite république de l’océan Pacifique cette compagnie a fait le choix des deux versions actuelles de l’avion conçu initialement par Bombardier. Jusque là il faisait voler un unique Boeing 737-800 et des avions à turbopropulseurs.
Pour autant il n’est pas annoncé que les deux Airbus A220-100 ou les deux A220-300 ne remplace ce Boeing 737-800 en service depuis onze ans. Ils viendront en fait le renforcer sur les lignes internationales les plus denses, à destination d’Auckland, Nouméa, et Sidney.
En outre ils permettront à Air Vanuatu de se développer vers d’autres destinations dans le Pacifique et notamment Hawaï.
Ce contrat signé quelques semaines seulement après celui de JetBlue, néanmoins bien plus important, démontre que les commerciaux de l’avionneur européen savent vendre leur avion sur de nouveaux marchés. Déjà en décembre dernier l’Airbus A220 rejoignait pour la première fois l’Afrique grâce à Air Tanzania. Le succès de ce biréacteur de nouvelle génération s’annoncerait-il finalement planétaire ? On est en droit de l’espérer.
Car 2019 est aussi, nous le savons bien, une année impaire donc une année de salon du Bourget. Et sans être devin il y a fort à parier qu’Airbus présente en vedette son «nouveau» biréacteur A220. Une manière aussi pour l’avionneur européen de faire oublier l’immense gâchis (le fiasco ?) du quadriréacteur A380 dont l’abandon a été récemment annoncé.
La dernière fois que l’avion est venu en Seine-Saint-Denis il s’appelait encore Bombardier CS300. Mais ça c’était avant.
D’ici là il y a de grandes chances pour que l’avion ait connu d’autres contrats avec de nouvelles compagnies. À quand d’ailleurs des A220 aux couleurs d’Air France, de British Airways, ou encore de la Lufthansa ?
Le premier Airbus A220 est attendu dans l’archipel des Vanuatu à l’horizon de l’année prochaine. Le dernier avion devrait voler lui d’ici 2022.
Illustration © Airbus.
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4 Responses
Concrètement,il y a quoi de français dans ces avions ?
Concrètement il n’y a rien ou presque rien de français dans cette avion hey oui !, sauf que monsieur oui monsieur Airbus la reçu sur un plateau d’or, d’argent et de platine et de plus pour rien ! bref 0 euro !!!!!!, mais voilà le bénéfice lui va ou ????? Et bien directement dans les coffres d’Airbus …..
Alors il n’y a point de raison de pleurnicher ……
Vous oubliez visiblement une chose : Airbus est (et a toujours été) un avionneur européen et non français. En outre l’industrie aéronautique européenne au travers de la sous-traitance participe largement au programme A220.
Une part non négligeable de la structure et des système a été conçu par des équipementiers français et européens sans même parlé de la centaine d’ingénieurs français débauchés par Bombardier pour venir renforcer leurs équipes lors de la phase plateau.