C’est un fait assez peu relayé ici en Europe mais une partie de l’activité aérienne est considérablement ralentie en Amérique centrale suite à l’éruption du Volcán de Fuego. Ce volcan situé au Guatemala relâche en effet un puissant panache de fumée depuis ce dimanche 3 juin 2018, obligeant les autorités de l’aviation civile locale a fermé l’espace aérien sur près de 65% du territoire du pays. Une formalité administrative qui si elle contraint les compagnies aériennes à stopper leur activité a également un impact sur l’organisation aérienne des secours aux victimes de cette éruption.
Car il s’agit bien là d’une catastrophe naturelle avec malheureusement son lot de morts. Un dernier bilan ferait état de 72 personnes décédées dont plusieurs enfants. Et comme dans l’antiquité à Pompéi beaucoup ont été surpris par la fumée très toxique et surtout brûlante.
Une fumée qui en outre interdit aujourd’hui encore les survols de proximité du site par les hélicoptères de reconnaissance et/ou de recherches-sauvetages.
Pour autant la Fuerza Aérea Guatemalteca a déployé autour du volcan plusieurs de ses machines. Ainsi au moins deux Bell UH-1H Iroquois de transport de troupes et de recherches-sauvetages ainsi qu’un Bell 206B de liaisons et d’observation ont été aperçu depuis l’éruption. Des hélicoptères qui ne peuvent cependant pas voler trop près du panache de fumée. Mais qui permettent néanmoins de rapporter des images de la catastrophe.
Dans le même temps les deux biturbines Bell 212 assurent des missions (assez dérisoires) de lutte contre les feux de végétations qui découlent de la catastrophe. Là encore leurs équipages prennent des risques vertigineux pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Pour mémoire la Fuerza Aérea Guatemalteca est une des plus petites au monde, et ne dispose pas de moyens de sauvetages lourds.
Photo © Fuerza Aérea Guatemalteca
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