Le drame a endeuillé une bonne partie de la population malgache. Ce lundi 18 juin en fin de matinée un avion de transport léger Piper PA-31-310 Navajo appartenant à la compagnie MTA s’est crashé dans un terrain agricole du village de Ampangabe Ambohitrimanjaka dans la banlieue de Tananarive, la capitale du pays. Aucun des cinq occupants de l’avion n’a survécu à l’accident. La compagnie Madagascar Trans Air était jusque là réputée une des plus fiables dans ce pays particulièrement pauvre.
Car l’aviation civile malgache est une des plus déliquescentes non seulement en Afrique mais également dans le monde. La très grande majorité de ses compagnies aériennes dispose d’avions de très ancienne génération souvent incapables de réaliser des vols commerciaux internationaux. Ce qui n’est pas le cas de MTA, la compagnie touchée ici par ce drame.
Certes l’avion accidenté, un bimoteur Piper PA-31-310 Navajo de facture américaine, n’était pas de toute première jeunesse puisque construit en 1975. Pour autant il avait été récemment révisé et disposait d’une autorisation pour réaliser des vols internationaux notamment à destination de l’île de la Réunion.
Lors de l’écrasement l’avion, immatriculé 5R-MKF, transportait quatre passagers en plus du pilote. Tous ont péri. Le bimoteur a violemment percuté le sol et les services de secours n’ont rien pu faire pour empêcher l’issue de l’accident. Une enquête doit être menée par la gendarmerie malgache, en relation avec deux enquêteurs fédéraux du NTSB dépêchés sur zone à la demande de l’ambassade américaine.
Par ailleurs Madagascar Trans Air dispose de Beechcraft King Air 100, de Britten-Norman BN-2 Islander, ou encore de Cessna 208 Caravan. Des avions de transport léger fréquemment révisés et adaptés à l’étendue de l’île.
Photo © AFP.
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