Il est le grand concurrent européen du MQ-8 Fire Scout américain. D’ici quelques semaines la marine australienne devrait déclarer opérationnels ses deux hélicoptères sans pilote Schiebel S-100 Camcopter, destinés à permettre de renforcer ses moyens de reconnaissance et de patrouille. Des drones qui actuellement se vendent très bien dans le monde entier et qu’en France la Marine Nationale appelle SERVAL, pour Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger.
En Australie, les S-100 Camcopter seront déployés sur plusieurs types de bâtiments de patrouille. Les navires des classes Armidale, Cape, et Paluma. Cependant à l’instar de la Marine Nationale qui déploie les siens parfois à bord des BPC de la classe Mistral la Royal Australian Navy envisage aussi de les employer depuis son bâtiment d’opérations amphibies HMAS Choules.
Désormais ce « petit » drone est devenu un auxiliaire de premier plan pour plusieurs forces navales. Ce qui a de quoi étonné quand on sait qu’il a été développé dans un pays n’ayant aucun débouché maritime : l’Autriche. On s’attendrait plutôt à le voir adapter aux missions montagnardes, mais non il semble préférer le sel marin. Les marines allemandes, indiennes, malaisienne, et pakistanaises l’utilisent également ! Même les gardes-côtes russes en ont l’utilité.
En fait on peut clairement se dire que le Schiebel S-100 Camcopter a véritablement trusté le marché des drones militaires et parapubliques de reconnaissance et de surveillance maritime, loin devant les productions des autres pays européens voire même des États-Unis. Sa taille compacte et sa très grande polyvalence en font un outil de premier plan pour les marines du monde entier. Les Australiens ne s’y sont donc pas trompés.
Photo © Schiebel.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
6 Responses
Bonjour Arnaud,
Je croyais le S100 toujours en test chez nous. Il serait donc adopté par nos forces ? Pouvez vous me dire combien dans ce cas nous en possédons ?
Merci.
La Marine Nationale vient d’acheter son deuxième drone de ce type, destiné aux navires de classe Mistral !
Merci de votre réponse. Espérons maintenant que nous pourrons en avoir d’autres. Cela semble un vrai plus en terme d’efficacité pour notre marine. Sa taille permettra peut être d’équiper d’autres plateformes ?
Je suis bien d’accord avec vous mais ça ne semble pas être l’avis du ministère des armées qui n’a pas l’air décidé à renforcer le programme SERVAL.
Question ce drone peut-il opérer sous une météo peu clémente comme au Canada? Nous recevons encore de la neige au Québec.
Si les gardes-côtes russes en ont acheté à mon avis ils sont également adaptés au climat nord-américain !