C’est un naviguant de renom qui a eu la chance de poser ses fesses en place arrière d’un Dassault Aviation Rafale B depuis la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le spationaute français Thomas Pesquet a eu l’occasion cette semaine de réaliser un vol à bord d’un des avions de combat du Régiment de Chasse 2/30 Normandie-Niémen, l’une des unités de chasse les plus prestigieuses de l’Armée de l’Air. Ce vol s’inscrivait dans son parcours de réserviste citoyen.
Pour l’occasion Thomas Pesquet a pu voler en patrouille serrée. Le spationaute français, désormais également pilote pour Novespace sur l’A310 Gravité Zéro, a donc eu une chance rare. L’occasion pour lui de se confronter à une autre manière de pilote un avion, la technicité militaire. Car rappelons-le l’ancien «locataire» de la station spatiale est issu de l’aviation civile commerciale : il volait sur biréacteurs de ligne Airbus A319 et A320 pour le compte d’Air France.
C’est aussi pour l’Armée de l’Air un formidable coup de com’, Thomas Pesquet jouissant d’une image hors-pair auprès des plus jeunes qui furent nombreux à suivre son aventure dans l’espace. À n’en pas douter les aviateurs français sauront tirer profit de ce vol dans les semaines ou mois qui viennent pour attirer vers eux plus de jeunes femmes et jeunes hommes.
Il est clair que Pesquet a certainement dû particulièrement apprécier son vol sur Rafale B, ne serait-ce que le décollage depuis le tarmac de la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Cela a du lui rappeler des sensations liées à son voyage spatial.
Espérons qu’il a vraiment kiffer ce vol. Car pour être très honnête il doit bien être un cas très rare parmi les nombreux réservistes français à avoir pu s’asseoir dans le siège éjectable d’un Rafale. Mais bon il a bien eu raison d’en profiter, on en aurait tous fait de même à sa place.
Photos © Armée de l’Air.
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6 Responses
En effet, belle image ! Cela dit, en termes de Gs, il a dû certainement connaître plus difficile en centrifugeuse lors de son interminable entraînement, à moins que le pilote ne lui ait offert une séance privée de voltige 😉 .
(LA BD de Marion Montaigne qui lui est consacrée est soit dit en passant une petite perle, truffée d’humour et de références spatiales / aéronautiques).
@Vark, les pilotes de combat subissent aussi la centrifugeuse lors de leur sélection.
D’autre part, les accélérations subies par les astronautes durent certes plus longtemps mais pendant des périodes bien définies et ne changent pas trop de directions, contrairement aux pilotes de chasse qui subissent des G n’importe quand et dont la palette de directions est beaucoup plus large pour donner de temps en temps des G négatifs
J’étais au fait de tout cela ;). Je ne remettais pas en cause les contraintes auxquelles sont soumises quotidiennement les pilotes de chasse, c’est évidemment supérieur en quantité comme en durée à ce qu’un astronaute devra endurer (j’assiste souvent à l’entrainement au dogfight de nos pilotes de 2000 d’Orange au-dessus des montagnes ardéchoises).
Ce que je voulais simplement exprimer, c’est que ce vol, à moins d’une petite séance de voltige improvisée par le pilote pour satisfaire son invité de marque, a dû être relativement tranquille pour les deux occupants du Rafale, de l’ordre de la promenade de santé 😉 .
Roger!
c’est un honneur pour THOMAS PESQUET DE VOLER sur RAFALE B DU » NORMANDIE- NIEMEN »,unité de chasse les plus prétigieuses!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! de l’armée de l’air.
Vous savez avant ça Pesquet avait fait mieux : l’ISS, la station spatiale internationale !