On connaissait les passagers pris de boissons qui en viennent aux mains à bord d’avions de ligne, mais ce qu’a vécu ce vol de la compagnie à bas-coût Transavia est particulièrement inhabituel. Une bagarre a éclaté dans la cabine ce lundi 19 février 2018, obligeant le commandant de bord à se dérouter vers un aéroport autrichien, suite à une passagère qui souffrait de pets intempestifs. Quatre passagers ont été expulsé et la pauvre pétomane a été vue par une équipe médicale.
Pourtant apparemment tout avait parfaitement bien commencé pour ce vol entre Dubaï et Amsterdam. C’est plus d’une heure après le décollage que la passagère en question a commencé à péter. Visiblement elle ne pouvait pas s’en empêcher et l’odeur était parait-il insoutenable. Deux passagers près d’elle ont commencé à s’énerver et ont tenté de l’empoigner. Le personnel navigant commercial s’en est mêlé.
Devant la violence de la bagarre même le commandant de bord a l’initiative d’intervenir physiquement mais rien n’y fait. Il décide alors de dérouter son avion vers Vienne en Autriche afin d’expulser les deux passagers violents ainsi que deux passagères qui, elles, avaient prises à partie verbalement les hôtesses ainsi que la victime des pets.
Arrivée sur le tarmac autrichien la police aéroportuaire a, comme c’est ailleurs le cas, interpellé les quatre passagers indélicats. Selon un porte-parole ce sont les policiers eux-mêmes qui, au vu des odeurs qui empuantissaient la cabine, ont demandé que la passagère pétomane soit vue par une équipe médicale.
Finalement aucune contre-indication de santé quant à ce qu’elle continue le vol avec les autres passagers. Pour autant les médecins autrichiens n’ont pu empêcher les pets de continuer.
L’avion a pu redécoller et terminer sa liaison commerciale vers Amsterdam. La compagnie Transavia, membre du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, a de son côté logiquement décidé d’interdire de vol à vie les quatre passagers expulsés. L’histoire ne dit pas dans quel état de gène (voire de honte) devait se trouver la passagère à l’atterrissage.
À titre personnel pour avoir connu non pas en avion mais dans une rame de TGV une situation similaire je peux vous dire que ma réaction n’a pas été la colère et encore moins la violence mais le fou rire ! Après chacun est comme il est.
Photo © Wikimédia Commons.
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5 Responses
L’avantage d’une voiture dans ce cas là, c’est que les fenêtres peuvent s’ouvrir 🙂
Le cassoulet avant de prendre l’avion c’était pas une bonne idée. 😀
La police autrichienne la plus forte au monde ! « aux vues des odeurs » : « à sentir les odeurs » plutôt peut-être, non 😉 ! ?
Pour information, les gaz de combat sont interdits par la Convention de Paris (ou de Genève) de 1993 (ou 1997), dite CIAC… 😉 !
Là, c’est plus un problème médical ; bientôt du charbon dans les trousse de secours des avions… ?
@Arnaud, tu peux en rigoler à condition de ne pas t’asphyxier avant
J’ai eu la très agréable expérience d’une passagère qui puait l’urine à côté de moi lors d’un trajet entre Paris CDG et Pittsburg .Insoutenable!!! J’en avais des hauts le coeur. Je n’avais pas du tout envie de rire. Quant à son sac , il puait tellement que les hôtesses ont du l’enfermer dans un coffre de la cabine..Apparemment; l’hygiène et cette passagère faisaient deux!!