L’accident a eu lieu durant un vol d’entraînement. Ce dimanche 21 janvier 2018 un hélicoptère de combat McDonnell Douglas AH-64D Apache appartenant à l’US Army s’est écrasé dans le désert de Mojave, causant la mort de ses deux membres d’équipage. Ces deux militaires américains étaient membres de la 4th Infantry Division et basés habituellement à Fort Carson dans le Colorado.
C’est au cours d’un vol de nuit, peu après 1 heure du matin que l’accident a eu lieu. L’équipage réalisait un vol d’exercice dans le cadre de la formation continue au sein des installations du National Training Center de Fort Irwin dans le sud de la Californie. Une fois l’AH-64D Apache disparu des écrans radars les équipes de l’armée américaine ont immédiatement déclenché la chaîne des secours. Deux hélicoptères de sauvetage Sikorsky HH-60M Blackhawk ont immédiatement pris les airs.
Sur site deux autres Apache participant au même exercice éclairaient la zone du crash.
Une fois sur place, les sauveteurs de l’US Army n’ont pu que constater les dégâts et annoncer le décès des deux membres d’équipage. Pour une raison encore inconnue ils n’ont pas pu s’extraire du cockpit de leur hélicoptère.
Comme la majorité des hélicoptères de combat contemporains l’AH-64D possède en effet un poste de pilotage spécialement pensé pour protéger l’équipage lors des accidents. Ce qui dans le passé a souvent sauvé des vies, mais pas cette fois-ci.
Une enquête a été décidé par le Pentagone afin de comprendre les raisons de cet accident. En attendant tous les vols d’hélicoptères en manœuvres au sein du National Training Center sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Photos © US Department of Defense
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5 Responses
Je croyait que les AH-64D avaient tous le radar Long Bow au-dessus du rotor. Celui-là ne l’a pas.
En fait à l’origine oui les AH-64D étaient tous équipés du système Longbow (en un seul mot) mais au fur et à mesure de leur emploi celui-ci a progressivement disparu, n’étant plus employé qu’occasionnellement généralement par un des hélicoptères formant la patrouille de combat. Il faut dire que c’est une superbe cible pour les tirs venant du sol.
Le but de ce radar était justement de na pas exposer la machine qui est en dessous et de désigner des cibles par dessus un relief, ou une maison par exemple….
Au départ oui c’était ça mais les enseignements des utilisations en Afghanistan et en Irak ont démontré que parfois (voire franchement souvent) ce radar représentait une cible de choix pour des ennemis souvent moins lourdement armés.
Au final, cela devait coûter trop cher en réparation.