L’Armée de l’Air appuie la reprise de Mossoul par l’armée irakienne

C’est une reconquête lente mais régulière que réalise l’armée irakienne dans les quartiers est de la deuxième ville du pays. Cette semaine encore l’une des tâches des aviateurs français de l’opération Chammal a consisté en l’appui aérien des forces irakiennes engagées dans les combats contre Daech pour libérer Mossoul du joug djihadiste. Cependant, il faut bien reconnaître que ces missions n’ont été qu’au nombre de quatre en sept jours.

Il faut dire aussi que la coalition internationale hésite à trop employer la force aérienne dans les combats à Mossoul, ayant encore en mémoire la « libération » d’Alep par l’armée syrienne soutenue par l’aviation russe. Certains quartiers de cette ville antique ont en effet été totalement détruit, ce qui signifie qu’entre 90 et 100% des habitations y ont été bombardées. La coalition menée par les Américains, les Britanniques, et les Français ne veut pas revivre un tel scénario à Mossoul. Fort heureusement l’armée irakienne n’a pas grand chose à voir avec son homologue syrienne.

Les Dassault Rafale B et C de l’Armée de l’Air ont donc réalisé des missions de reconnaissance tactique armée ainsi que quatre opérations de frappes contre des positions ennemies. L’une des spécialités des aviateurs français est notamment l’attaque de nuit ou au petit matin aux moyens de munitions de précisions, principalement des bombes GBU-12 de facture américaine ou A2SM françaises.

Il faut signaler que si les chasseurs omnirôles français n’ont réalisé que quatre missions, elles ont toute abouti à une réussite : quatre coups au but. Peu d’avions de combat et de pilotes peuvent en dire autant.

Si aujourd’hui en France (et ailleurs en Europe) la guerre contre l’autoproclamé État Islamique semble loin des préoccupations du peuple, il ne faut pas oublier que sur le terrain les pilotes français et les artilleurs de la task force Wagram assurent des missions qui permettent de protéger notre territoire contre le péril terroriste. En effet on sait désormais avec certitude que les ordres de frapper Paris, Bruxelles, Nice, ou plus récemment Berlin étaient partis de Syrie et d’Irak. De ces territoires occupés que Daech appelle son « khalifat ».

Nos pilotes et équipages réalisent donc là-bas sans cesse des missions qui ont un écho immédiat sur nos vies de tous les jours. Ne l’oublions pas.

Photo © ministère de la défense.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

4 Responses

  1. je souhaite à tout nos chers pilotes beaucoup de courage, sans oublier leurs familles il font un super travail pour arriver à la victoire avec l’armée Irakienne contre DAECH!!!!!

  2. A preuve du contraire les attaques menées en France furent par des personnes vivant en France depuis de nombreuses années.

    1. Oh bah si vous avez raison il faut immédiatement en aviser la DGSI et la DGSE qui sont persuadées que ces attentats étaient commandités depuis le « khalifat » de Daech.

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