Son annonce a été largement saluée par la communauté internationale, et notamment par le secrétaire général Ban Ki-moon. Il faut dire que les plus de deux cents morts civiles des attentats de ces derniers jours à Damas et Alep ont laissé des traces dans les esprits des différents protagoniste de la guerre civile qui fait rage depuis près de cinq ans en Syrie. Un cessez-le-feu (encore très fragile) devrait intervenir entre les différentes factions dont le régime du dictateur Bachar El-Assad, sans toutefois concerner les frappes aériennes de la coalition internationale et de la Russie contre Daech et et ses « alliés » de la branche locale d’Al Qaïda. Il entrera en vigueur ce samedi 27 février 2016 à 00 heures 00, heure locale.
C’est un pas de plus vers une paix que bien peu croient encore durable. En effet si les troupes loyalistes du régime El-Assad ainsi que la majorité des milices anti-régimes laïques et religieuses semblent prêtes à s’y tenir, ni Al Qaïda ni Daech ne se sont prononcés dans ce sens. Et même si ces deux organisations terroristes le faisaient cela ne changerait rien à leur sort.
En effet en parallèle les état-majors occidentaux et russes se sont mis d’accord pour poursuivre les frappes aériennes contre ces deux entités. Après tout l’autoproclamé État Islamique est l’ennemi commun de la coalition internationale et de la Russie après son implication dans les attaques terroristes contre le musée juif de Bruxelles, le Bardo à Tunis, les plages de Sousse, l’Airbus A321 russe dans le Sinaï, et bien évidemment le Bataclan, les terrasses de bistros et le Stade de France à Paris et Saint-Denis. Et dans d’autres attentats bien sûr.
Concernant Al Qaïda la situation est sensiblement différente, mais la détermination américaine et russe tout aussi fondamentale.
Les raids aériens persisteront donc contre ces deux entités terroristes. Et là plus que jamais le renseignement autant de terrain qu’aérien sera primordial pour les acteurs de cette guerre aérienne. Il ne s’agira pas de frapper « par erreur » un des camps ayant respecté le cessez-le-feu au risque de voir ce dernier disparaitre. Le recours aux frappes de précisions semble donc plus que jamais une priorité.
Alors la poursuite des raids aériens occidentaux et russes ne risquent-elle pas de fragiliser ce cessez-le-feu ? Rien n’est moins sûr. Mais le prix à payer est peut être aussi la disparition de Daech et d’Al Qaïda dans le paysage irakien et syrien. Parce que n’oublions pas que pendant ce temps-là la guerre continue de l’autre côté de la frontière irakienne où les raids d’appui à l’armée se poursuivent, notamment du fait des pilotes de l’Armée de l’Air et de la Marine Nationale.
Photo © Armée de l’Air.
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3 Responses
Bravo tu as parlé de l’attentat contre l’hotel et la plage de Sousse, il est souvent oublié. Je suis près à parié que jamais ce cesser le feu ne tiendra plus de quelques jours.
Il en jette sévère les 2000 ! Élégant et puissant à la fois !
LE 2000 pas les 2000, désolé