Des missiles de croisières SCALP-EG de nouveau employés par l’Armée de l’Air

L’emploi le mois dernier d’un ou plusieurs missiles SCALP-EG contre une position renforcée de Daech en Irak avait fait la une des journaux. Le raid qui a eu lieu dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 janvier 2016 est demeuré nettement plus confidentiel. Pourtant là encore les équipages de chasseurs omnirôles Rafale de l’Armée de l’Air ont tiré des missiles de croisière SCALP-EG contre un important site de construction et de stockage de munitions. Il semblerait que la cible visait abritait notamment un atelier de fabrication de roquettes sol-sol destinés aux troupes djihadistes.

Quatre Dassault Rafale de l’Armée de l’Air ont donc décollé de leur base aux Émirats pour aller frapper ce site industriel sis dans les faubourgs d’Alep, au nord-ouest de la Syrie. On ignore encore actuellement le taux de destruction ainsi que l’impact en terme de vies humaines sur les forces ennemies. Toujours est-il que les biréacteurs français portaient chacun deux missiles de croisière, ce qui laisse augurer une puissance de feu rarement égalé.

Mais surtout ce raid aérien, mené conjointement avec d’autres pays de la coalition menée par les États-Unis, permet de se rendre compte que l’état-major français n’a pas relâché la pression contre l’autoproclamé État Islamique et ses combattants. La mission de frappes lancée lors de la nuit de la Saint Sylvestre en atteste fortement.

À quelques jours de la date anniversaire des premiers attentats djihadistes dans Paris, contre le journal humoristique Charlie Hebdo et un magasin d’alimentation casher, il semble que la détermination de nos pilotes à faire plier et reculer l’ennemi n’ai pas failli. Nos pilotes et équipages mais aussi nos mécaniciens et commandos en charge de la protection des bases continuent de mener l’action de guerre de la France contre Daech. Alors certes les esprits chagrins soulignent le coût exorbitant de ce conflit, mais en oubliant soigneusement de rappeler qu’il permet d’éviter bien des dommages à nos alliés autant qu’à nous même.

On peut donc désormais se dire que le missile SCALP-EG est entré dans sa phase de pleine maturité parmi les munitions tirées par l’Armée de l’Air dans le cadre de l’opération Chammal. Les bombes à guidage laser et/ou GPS ne sont plus les seules armes emportées par nos avions.

Photo © Armée de l’Air.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

Une réponse

  1. M’est d’avis que ces cibles nécessitent une munition de pénétration, et qu’il reste encore « quelques » SCALP dont la date de fin d’utilisation est proche et qu’enfin, c’est une sorte de soutien aux exportations appelés soutex

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