C’est l’épilogue d’un mauvais feuilleton entre Airbus Defense & Space et la Direction Générale de l’Armement dont nous avions déjà abordé le sujet au printemps. Suite aux carences de l’A400M Atlas en matière de ravitaillement en vol des hélicoptères EC725 Caracal, le ministère de la défense a décidé d’acquérir deux Lockheed-Martin C-130J et deux KC-130J Super Hercules. Cette requête française est désormais assujettie à l’accord du gouvernement fédéral américain.
Gageons que les excellentes relations actuelles entre Paris et Washington-DC, notamment sur les questions de lutte contre le terrorisme et de défense, devraient permettre une rapide résolution de cette demande. Elle a été faite au titre du FMS, le célèbre programme Foreign Military Sales destiné à permettre l’exportation de matériels de défense construits aux États-Unis.
Si les deux KC-130J seront clairement destinés au soutien des hélicoptères d’infiltration-exfiltration et de recherche-sauvetage au combat, le rôle des deux C-130J est quant à lui plus obscur. Devront-ils pallier les retards de livraison des A400M afin d’accélérer la mise au rencard des Transall, ou seront-ils adaptés aux besoins des forces spéciales ? La question est en suspens.
La présence dans la requête française de systèmes d’éjections de leurres AN/ALE-47, de détection missile AN/AAR-47A, et d’alerte-radar AN/ALR-56M plaide plutôt pour cette seconde option.
Plusieurs questions se posent, notamment afin de savoir quelle unité de l’Armée de l’Air mettra en œuvre ces quadriturbopropulseurs ? Seront-ils utilisés au sein d’une escadrille mixte avec des A400M ou répartis entre deux différentes ?
Photo © Lockheed-Martin.
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