Si les grands médias ont largement relayé le déploiement du Charles de Gaulle au large de la zone d’opérations contre Daech dans le cadre de la mission Arromanches 2, peu pourtant ont insisté sur le fait que cette force était internationale. Deux autres pays européens participent à l’escadre navale qui accompagne le porte-avions nucléaire français, la Belgique et le Royaume-Uni, au moyen d’une frégate chacun, et de leurs hélicoptères embarqués. C’est ainsi que trois voilures tournantes étrangères vont pouvoir interopérer avec la Marine Nationale en condition de conflit.
La Belgique, elle, a déployé sa frégate Léopold 1er (ou F930), un navire de guerre spécialisé dans la lutte anti-sous-marine et anti-navire. Elle emporte ainsi des torpilles et missiles RGM-84 Harpoon. Ce bâtiment dispose aussi à son bord d’un hélicoptère SA-316B Alouette III utilisé pour des missions de reconnaissance, de liaisons, et d’évacuation sanitaire.
Le Léopold 1er et son hélicoptère embarqué doivent demeurer aux côtés du Charles de Gaulle jusqu’au 4 janvier 2016.
Quant au Royaume Uni, c’est la frégate HMS Defender (ou D36) qui a été envoyé pour assurer la protection du groupe aéronaval français. Ce puissant navire de guerre est actuellement un des bâtiments les plus modernes en service dans la Royal Navy. Spécialisé dans la défense anti-aérienne il dispose de missiles surface-air courte et moyenne portée Aster 15 et des missiles moyenne et longue portée Aster 30. Il peut également mener des missions anti-navire. Il embarque également deux hélicoptères pour cette mission : un Lynx HMA Mk-8 et un Merlin HM Mk-2 de lutte anti-navire, anti-sous-marine, et de recherches-sauvetages. Le HMS Defender doit de son côté suivre la mission Arromanches 2 jusqu’à son terme.
Avec ces deux navires et ces trois hélicoptères on voit très clairement que la France a voulu impliquer ses voisins et alliés dans cette mission de guerre contre l’autoproclamé État Islamique. Et une fois encore Belges et Britanniques ont répondu présents.
Photos © ministères belges et britanniques de la défense.
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Une réponse
Le déploiement belge, quant à lui, était prévu de longue date, mais le gouvernement belge a accepté effectivement de participer aux bombardements français.