L’information a été rendu publique par le ministère égyptien de la défense. Ce samedi 31 octobre 2015 au petit matin, un biréacteur de ligne Airbus A321 utilisé par la compagnie russe Metrojet s’est écrasé dans le désert du Sinaï, peu après son décollage de l’aéroport de Sharm-El-Cheik. L’avion, vol 7K9268, transportait 224 passagers et membres d’équipage. Il n’y a malheureusement aucun survivant.
De ce qu’on en sait cet avion était en bon état général. Immatriculé en Irlande EI-ETJ il appartenait au loueur américain ILFC et avait été construit en 1997. Ayant toujours appartenu au même propriétaire cet A321 avait volé auparavant sous les couleurs d’une demi-douzaine de compagnies aériennes en Russie et au Proche-Orient.
C’est vingt-trois minutes après son décollage de l’aéroport de la célèbre station balnéaire égyptienne que l’avion a été perdu par les radars de l’aviation civile de ce pays. L’écrasement de l’avion a été confirmé au bout de près de deux heures par les autorités militaires égyptiennes. Un important dispositif de secours a été déployé dans la zone du crash, dont une cinquantaine d’ambulances. Cependant les secouristes et militaires n’ont pu relever que des corps sans vie.
Il semble que le lieu de l’accident se situe au sud de la ville d’El-Arich dans le nord du Sinaï, dans une région particulièrement vallonnée.
L’Airbus A321 devait donc rallier l’aéroport russe de Saint-Petersbourg avec ses 217 passagers à bord, en majorité des familles avec enfants qui revenaient de vacances. La compagnie Metrojet est bien connue pour ses vols charters à destination des sites touristiques, et notamment français.
Photo © Keypublishing.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
3 Responses
Selon les dernières sources ( à, prendre avec prudence, bien sûr) les autorités russes pencheraient plutôt vers un mauvais entretien de l’appareil. Les pilotes par exemple, s’étaient plaint la semaine dernière d’un moteur récalcitrant à démarrer. De plus, la compagnie s »était déjà fait remarquer par des avertissements concernant des problèmes techniques mettant en cause la sécurité de l’appareil.
Daecht a juste « récupéré » le crash à son profit? Voire….
Disons que les soucis de « mauvais entretiens » seraient plus utiles au pouvoir russe actuel, cela lui éviterait d’avoir à rendre des comptes à son opinion publique concernant la sécurité des vols liée au terrorisme. Cependant cela ne correspond nullement avec une dislocation de l’avion en plein vol, comme semblent le privilégier les experts européens de l’avionneur et français du BEA engagés eux-aussi dans les investigations.
Problème technique ? A part une décompression explosive, je ne vois pas trop bien quoi…?
Une bombe à bord parait beaucoup plus plausible qu’un missile (quasi impossible, ou alors Daesh a des moyens très lourds…) !
Les boîtes noires ayant été récupérées, la vérité n’est plus qu’une question d’heures ?