Le danger d’une guerre n’est toujours pas écarté entre Pyongyang et Séoul malgré la début de négociations par les forces diplomatiques et politiques des deux Corées . À l’origine de cela des menaces lancées par la Corée du Nord accusant son voisin du sud d’actions de propagande le long de leur frontière commune. Ce qui qui eut pour effet d’immédiatement placer les forces armées, aériennes, et navales des deux Corées en état d’alerte. Un niveau de tension rarement atteint depuis l’avènement de la dictature de Kim Jong-Un en 2011.
Si on ignore beaucoup de l’état réelle de l’aviation militaire nord-coréenne et de ses moyens de frappes opérationnelles on en sait en revanche beaucoup plus concernant la ROKAF, la Republic Of Korea Air Force. Quasiment calquée sur l’US Air Force dont elle est demeuré au fil des années très proche et fidèle celle ci. Elle dispose notamment d’une grosse cinquantaine de Boeing F-15K Slam Eagle (sur les soixante commandés au début de ce siècle) de plus de cent-soixante Lockheed-Martin F-16C et D Fighting Falcon (dont certains ont été produits localement) et d’à peu près autant de chasseurs d’ancienne génération (type F-5E/F Tiger II et F-4E Phantom II) à l’impact plus nuancés pour ces derniers.
On sait d’ailleurs qu’une partie des moyens de reconnaissance et de détection aéroportée sud-coréens dont les fameux Peace Eye, ces biréacteurs Boeing 737-700 dotés d’un radar de veille, sont déployés le long de la frontière à la recherche du moindre mouvement de troupes adverses.
Les services de la propagande sud-coréenne ont également montré les batteries de missiles anti-aériens MIM-104 Patriot d’origine américaine et Cheolmae 2 construits localement pointés vers le nord.
Tout cela démontre que malgré le retour à la table des négociations, rien ne semble aller entre les deux capitales coréennes. La dernière provocation en date de la dictature communiste du nord est en effet très mal perçue par les habitants du sud. Les actes de « propagande » sud-coréens se résument en fait en des messages scandés par haut-parleurs le long de la frontière. Cependant il faut relativiser leur importance et leur portée sur les populations du nord, la Corée du Sud y ayant recours depuis la fin de la guerre de Corée voici soixante deux ans.
Quoiqu’il en soit beaucoup de diplomaties et de forces de défense sur la planète espèrent bien que les pourparlers coréens permettront un retour rapide à la « normale », c’est à dire à un conflit uniquement larvé entre les deux voisins. Il ne faut pas oublier que la partition des deux Corées est également un drame humanitaire pour bon nombre de familles coréennes.
Photos © Republic Of Korea Air Force
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Une réponse
Tous les ans c’est la même chose.
À chaque exercice militaire de la Corée du sud avec les USA, Pyongyang aboie et menace de mordre.
On dit que le ridicule ne tue pas, puisse ce proverbe être et rester vrai.