En moins d’une année l’opération Chammal aura durablement marqué l’Armée de l’Air et la Marine Nationale. Ce sont en effet leurs aéronefs qui depuis fin septembre 2014 réalisent quasi quotidiennement des survols de reconnaissance et de frappes aériennes au-dessus de l’Irak en partie assiégée par les forces terroristes de l’organisation Daech. Ce vendredi 17 juillet 2015 un avion de reconnaissance de l’aéronavale française a réalisé la millième mission aérienne depuis le début de l’engagement français dans la région. L’avion en question était bien entendu un biturbopropulseur Dassault Atlantique 2 appartenant à la Flottille 23F.
Quelques heures auparavant la neuf-cent quatre dix-neuvième mission avait été réalisée par deux chasseurs-bombardiers Dassault Mirage 2000D en vol de reconnaissance armée au-dessus de Mossoul, la grande ville du nord de l’Irak en quasi-totalité tombée depuis plusieurs mois sous le contrôle des forces terroristes de l’autoproclamé État Islamique, alias Daech. Les deux avions de combat français opéraient pour le compte de l’armée irakienne.
Quand à la fameuse millième mission, celle de l’Atlantique 2, elle s’est déroulée dans une zone nettement plus étendue. Il s’agissait de la province d’Al-Anbar dans le nord-ouest irakien. Cette région est connue par être en grande partie placée sous le joug djihadiste, notamment autours de la ville de Falloujah. Ces terroristes pseudo-religieux rackettent et assassinent les populations civiles qui refusent de se soumettre à leurs volontés. Mais surtout c’est par ses routes que les terroristes transitent pour rejoindre le sud de la Syrie et les territoires occupés par Daech dans ce dernier pays. Le biturbopropulseur est demeuré en vol plus de onze heures et demi, dont six au-dessus de la zone de combat. Le célèbre chasseur de sous-marins a su trouver dans ces zones désertiques une seconde jeunesse. Non seulement il assure des missions de reconnaissance, mais peut aussi le cas échéant servir de poste de commandement aéroporté, voire d’avion d’appui aérien rapproché au moyen de bombes à guidage laser GBU-12.
Bien qu’anecdotique cette mission révèle également l’importance des aéronefs français dans le dispositif international. À une époque où certains de nos alliés s’interrogent sur la nécessité de poursuivre cette guerre qui ne porte pas encore son nom la France a renouvelé il y a quelques jours, par la voix de son Président de la République, sa volonté de continuer à pourchasser ceux qui usent de la violence et de la terreur.
L’opération Chammal semble donc s’inscrire dans la pérennité.
Photo © ministère de la défense.
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Une réponse
je souhaite bon courage à nos chers pilotes!!!!! pour assumer ce travail de fourmie contre daeh!!!!! il faut tous les aénantir!!!!!!