Le printemps est à peine commencé que les feux de forêt ont fait leur apparition dans le sud de la France, et notamment dans le département du Var. Au cours des derniers jours deux sinistres ont nécessité le recours à des avions et hélicoptères bombardiers d’eau pour appuyer l’action terrestre des sapeurs-pompiers. Parmi les machines engagées on retrouve bien entendu les biturbopropulseurs Tracker et CL-415.
Actuellement une partie du sud-est de la France vit sous l’effet d’un phénomène météorologique particulièrement propice au développement des feux de broussailles et de forêts : l’effet de Foehn. Alliant des vents forts à un redoux généralisé, celui-ci a tendance à cette saison à facilement propager n’importe quel départ de feu, au grand dam des services de secours.
C’est d’abord sur la commune varoise de Flayosc que les bombardiers d’eau sont intervenus ce lundi 30 mars 2015. Alors que les soldats du feu se battaient contre un incendie de broussaille dû à la chute d’un arbre sur une ligne à haute tension, l’état-major du SDIS-83 a demandé un renfort aérien à la Sécurité Civile. Deux avions Tracker et deux amphibies CL-415 sont intervenus pour permettre une maîtrise plus rapide des flammes. Malgré leur rapidité d’intervention dix hectares de nature ont eu à souffrir de cet incendie.
Puis c’est ensuite ce mardi 31 mars 2015 qu’un Tracker et un CL-415 ont été appelés pour porter assistance aux même femmes et hommes du service départementale d’incendie et de secours du Var. Un incendie s’était déclaré dans un sous-bois proche de la ville de Fayence.
Par contre cette fois ci la rapidité de déclenchement de l’alerte aérienne a permis d’éviter le pire. Le bilan n’est cette fois « que » d’un hectare parti en fumée.
Ces deux sinistres illustrent malheureusement une saison des feux de forêt particulièrement précoce. Pour les sapeurs-pompiers méridionaux, qui ne comptent jamais leurs heures, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, pas plus que pour les pilotes de la Sécurité Civile. Il ne faut pas oublier que lors de telles interventions l’humain comme le matériel souffrent, à terre ou dans les airs. Mais la guerre contre le feu est aussi à ce prix là.
Photo © ministère de l’intérieur.
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4 Responses
Les pilotes de canadaires ces des super bons, ils arrivent à faire passer leurs hydravions au ras des simes des arbres, ces juste un truc de malade. je croyais que ses gars la ne travaillaient que l’été, je ne savait pas qu’il le faisait aussi en hiver.
bien sûr toutes mes pensées vont aux personnels aériens et terrestre qui font un travail remarquable au péril de leurs vies!!!!!! chers internautes ne soyer pas indifférent, car l’indifférence c’est le fléau de notre société!!!!!
Je conseillerai aux pilotes de Tracker, quand ils le peuvent, de remplir la soute avec de l’eau douce des étangs et lacs car l’eau de mer oxyde un max le matériel puis bonjour l’entretien ! Enfin, à propos des lacs et étangs, qu’ils fassent un max de bruit avant le remplissage afin que les batraciens et poissons de surface puissent déguerpir plutôt que de se faire happer puis larguer sur des feux de forêt, environnement pas naturel pour eux.
De toutes manières les Trackers ne peuvent s’avitailler que sur des points d’eau spécialement adaptés, ce sont des avions et non des hydravions ou amphibies comme les CL-415. Ils doivent donc avoir recours à un tarmac à chaque fois.