C’est la loi des séries pour le biréacteur moyen-courrier européen. Moins d’une semaine après la tragédie du massif des Trois-Évêchés c’est cette fois ci au Canada qu’un accident a concerné l’avion. Fort heureusement l’issu y a été moins dramatique. Ce dimanche 29 mars 2015 peu avant une heure du matin un Airbus A320-200 appartenant à la compagnie Air Canada s’est écrasé à l’atterrissage sur le tarmac de l’aéroport international de Halifax sur la côte est du pays. Le bilan provisoire fait état de vingt-trois blessés, dont trois plus sérieusement touchés que les autres. Cependant il n’y aurait aucune victime décédée.
Le biréacteur, vol AC624, avait décollé en soirée de Toronto, à un peu plus de mille deux cents kilomètres de distance pour un vol régulier. Celui ci s’était d’ailleurs déroulé parfaitement bien. À bord de cet Airbus A320 se trouvait cent trente deux passagers et cinq membres d’équipage.
Malgré une météo locale des plus mauvaises le pilote a reçu l’ordre de poser son appareil comme prévu, après avoir réalisé plusieurs manœuvres d’hippodrome. De fortes rafales de vent balayaient la région, et l’avion a semble t-il été pris dans l’une d’entre-elles alors qu’il venait de poser son train d’atterrissage. Sous l’effet éolien il a été déstabilisé, réalisant une sortie de piste. Une des ailes de l’avion a alors heurté un pylône électrique, se rompant au passage.
Sans que l’on sache si cela est à imputer à l’accident ou aux mauvaises conditions une bonne partie de l’aéroport a été plongé dans le noir, le temps que les groupes électrogènes de secours se mettent en route.
Rapidement les services de secours aéroportuaires ont été mis en alerte et se sont rendu au plus près de l’A320.
Une enquête a été confiée par les autorités judiciaires locales à la Gendarmerie Royale du Canada. L’exploitation des boites noires permettra certainement d’en savoir un peu plus sur les conditions réelles qui ont conduit à cet accident.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il tombe au plus mal pour les compagnies aériennes et l’avion de ligne européen le plus vendu dans le monde.
Photo © France Télévision.
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5 Responses
Hier soir BFM n’en a meme pas parlé. Comment sa se fait ?
En fait je crois qu’aucun grand média français n’en a touché mot, hormis France 24. En même temps les caméras et micros étaient braqués en ce jour électoral sur les état-majors des partis politiques.
Vous participez à la confusion générale malsaine en mélangeant volontairement les causes et les effets. La marque de l’appareil n’a rien à voir avec les conséquences de ces deux accidents qui ne sont d’ailleurs pas du tout comparables à tout point de vue. J’étais habitué à mieux de votre part, dommage.
Je pense cher Gallium que vous n’avez pas lu l’article, que vous vous êtes contenté du titre, ou peut être du premier paragraphe. A aucun moment il n’est fait de confusion (encore moins malsaine) sur les causes et les effets de ce nouvel accident d’un Airbus A320. Simplement j’ai rappelé qu’il s’agissait du second accident majeur en une semaine concernant ce type d’avion. J’aurai même pu rajouter que dans les deux cas les avions étaient des A320-200 de première série (c’est à dire construit avant 1993) et utilisés néanmoins encore par des compagnies réputées fiables.
Quand à votre avis sur les comparaisons entre les deux accidents, je le respecte, même si je ne le partage pas du tout. Le rôle de notre site n’est pas uniquement de contenter les aficionados d’aviation mais aussi d’ouvrir les néophytes à notre passion. Nous nous devons donc de relever les quelques points communs entre cette accident et la tragédie qui s’est jouée dans les Alpes françaises.
Ne nous faites donc s’il vous plait pas un procès d’intention qui n’a pas lieu d’être.
Je n’ai pas remis en cause vos compétences, je souligne simplement que vous n’aidez pas à la clarification des différents évènements récents en prenant comme fil conducteur la marque ou le type d’appareil (ce qui n’a pas de sens sauf à sous entendre une relation de cause à effet). Je continuerai à vous lire avec plaisir mais s’il vous plait, résistez à la tentation du sensationnel et du raccourci facile, quitte à ne pas attirer les adeptes de ces catégories, vous seriez de toute façon en concurrence avec beaucoup plus de médias, et pas les meilleurs.
P.S. Le titre et la conclusion sont les deux éléments marquants d’un article.