La guerre aérienne qui se déroule depuis quelques mois maintenant contre les forces terroristes de Daech ne s’arrête pas à la tombée de la nuit. Et cela se vérifie quasiment chaque semaine par les nombreux vols de nuit réalisés par les avions de coalition. Les avions de combat canadiens engagés au-dessus de l’Irak réalisent en effet aussi bien leurs missions de jour que de nuit ; dans ce dernier cas ils peuvent même réaliser des vols de reconnaissance armée. Ce sont bien évidemment les biréacteurs multirôles McDonnell Douglas CF-188 Hornet qui réalisent ces opérations.
L’un des derniers exemples en date remonte au dimanche 1er février au soir. Deux CF-188A ont pris les airs depuis leur base sur le Koweït. Ils étaient armés de bombes à guidages laser d’origine américaine GBU-12 et avaient pour mission de patrouiller à la recherche de combattants ennemis. idéalement ils devaient les repérer, les identifier, et transmettre les informations aux forces terrestres irakiennes.
Une fois en vol ils ont été réorientés vers une mission de frappe de nuit contre une position d’artillerie djihadiste. On ignore le nombre de bombes tirés par les chasseurs canadiens, on sait juste que l’état-major international s’est félicité de cette mission.
Depuis le début de l’opération Impact les pilotes canadiens ont pris l’habitude de réaliser leurs missions en pleine nuit, incluant bien souvent des ravitaillements en vol. Si cette procédure est délicate en plein jour on imagine aisément les difficultés rencontrés par visibilité nulle ou quasi nulle. Néanmoins depuis début novembre 2014 jamais les pilotes à la feuille d’érable n’ont failli à leur mission.
Souvent éclipsés dans nos médias européens par leurs homologues français, britanniques, ou belges, les pilotes canadiens font pourtant parties des éléments forts de cette action internationale visant à libérer une partie du territoire irakien du joug islamiste.
Photos © Aviation Royale Canadienne.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
8 Responses
un grand bravo à nos chers pilotes canadiens qui font un excellent travail contre ces islamistes
qui en europe et dans le monde veulent s’installer!!!! ayons nos sincéres penées pour tout les
pilotes qui se battent pour notre liberté à tous!!!!
Es que les vols de nuits sont plus « sure » . Le pilote Jordanien qui a été atrocement exécuté a pu être récupéré très vite par les djiadistes après qu’il se soit éjecté peut être en partie pars que le vol avais lieux en de jour je pense .
Je lève mon chapeau à mes compatriotes qui participent à ces combats. Mes pensée vont également aux familles de ces valeureux militaires. Vous remarquerez que les CF-188A sont équipés d’un phare sur le côté bâbord de l’avion. Ce n’est pas cette pièce d’équipement leurs permet d’effectuer ces tirs de précision! La majorité des canadiens et des québécois sont très favorables à ces frappent aériennes surtout depuis les attentats au Canada et en France. La propagande intégriste qui se manifeste dans certaines mosquées au Québec est devenue un sujet d’actualité et très sensible.
C’est toujours dommages qu’il faille des attentas sur nos sols pour que la population soutienne des intervention militaires .
Ce que j’aime bien sur ce site, c’est qu’il y’a toujours une pensée pour les « oubliés » .
Bravo aux Canadiens !
Quelle est la différence entre un CF-188 et un F-18 ?
Quasiment aucune, le CF-188 c’est la désignation canadien. Il y surement quelques adaptations dans l’avionique mais globalement c’est un Hornet avec une feuille d’érable…
Au Canada, nous avons l’habitude de modifier le matériel acheté à l’étranger. Cela s’applique aussi bien dans nos objets de la vie courante que pour le matériel employé par les Forces armées canadiennes. Le même modèle de voiture canadien est différent du modèle étatunien. La version canadienne est construite en usine avec un chauffe-bloc moteur, c’est impératif avec les rigueurs de l’hiver canadien.
Le CF-188 se nomme Hornet en anglais comme en français. La traduction française du Hornet (frélon) n’est pas employée parce qu’elle est utilisée pour les hélicoptères militaires français SE-3200.
Le Hornet canadien est visuellement aisé à identifier:
– un projecteur latéral situé sur le côté bâbord sous le fuselage pour l’identification à vue nocturne.
– un schéma des couleurs et marques extérieures où figure une verrière en « trompe-l’œil » sous le devant du fuselage pour confondre momentanément l’adversaire pendant un combat aérien.
– le matériel de survie est adapté à l’environnement canadien.
– il y a diverses modifications dans l’agencement du poste de pilotage.
Ceux-ci furent modernisés à plusieurs reprises.