Officiellement l’Armée de l’Air n’intervient contre les forces de Daech qu’en Irak. Et jusque-là elle semble s’y être tenue. Malgré cela l’une des plus récentes actions de nos aviateurs les a mené au plus près de la frontière avec la Syrie. En effet, ce lundi 1er décembre 2014 une patrouille de deux avions de combat français a frappé une position armée djihadiste dans la région des monts Sinjar. Les deux Dassault Rafale engagés ont tirés des bombes à guidage laser GBU-12 d’origine américaine.
Cette chaîne de moyenne montagne, culminant à 1463 mètres, et qui a servi de frontière naturelle à plusieurs peuples de la région depuis des millénaires. C’est d’ailleurs là que plusieurs dizaines de milliers de déplacés yézidis ont trouvés refuge depuis cet été, fuyant l’avancée des terroristes de Daech. Depuis une partie de ces montagnes est tombée aux mains de ses combattants.
En fait la cible des Rafale français était constituée de deux petites constructions en dur installées sur un col, formant ainsi une barrière de péage qui leur permettait de rançonner les populations alentours. Il ne semblerait pas que ce check-point fut lourdement armé, mais il représentait un danger politique pour l’équilibre de la région. Sans compter que le manque à gagner pour les djihadistes pourrait vite se faire ressentir.
Les avions français ont donc tiré chacun une bombe à guidage laser sur cette position djihadiste. On ignore encore le nombre de victimes parmi l’ennemi, tout au plus sait-on que la barrière a été intégralement détruite. Là encore il s’agit d’une des désormais fameuses cibles d’opportunités dont nos aviateurs semblent s’être fait une spécialité. Au départ les deux Rafale avaient décollé pour une mission de reconnaissance armée.
Et oui, même si les médias ne font plus leur une dessus la guerre contre les djihadistes continue en Irak et en Syrie. Une guerre dans laquelle nos aviateurs démontrent chaque jour leur professionnalisme, que ce soit à bord de leurs avions ou au sol à entretenir ces magnifiques machines.
Photo © Armée de l’Air.
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2 Responses
merci à nos chers pilotes et mécaniciens qui j’en suis sûr etretiennent ces bijoux de technologies!!!!!
L’argent,on a beau dire, mais ça reste le nerf de la guerre .