Désormais achevée, la campagne d’essais à la mer du F-35C Lightning II aura permis de défricher le domaine de vol autour du porte-avions. Décollages et appontages ont été validés par l’US Navy et les ingénieurs de chez Lockheed-Martin. Parmi les premières réalisées à cette occasion figure une symbolique : le 13 novembre 2014, un F-35C a réalisé le premier appontage de nuit d’un avion de ce type. Pour l’occasion le pont de l’USS Nimitz (CVN 68) avait été dégagé.
C’est en fin d’après-midi, à 18 heures 01 en heure locale, que le chasseur furtif embarqué avait quitté le pont d’envol du bâtiment. Le soleil avait commencé à décliné depuis déjà plusieurs longues minutes. Un peu plus d’une demi-heure plus tard, à 18 heures 40, le Lockheed-Martin F-35C revint à bord, accrochant le pont dès le premier passage. Cette fois-ci, il faisait nuit.
Ce premier appontage de nuit avait été réalisé par un pilote spécialisé du Squadron VX-23, l’une des principales unités d’essais en vol de la marine américaine.
Désormais, les équipes de l’avionneur, mais aussi celle de l’US Navy, vont devoir analyser les données pour savoir ce qui a été, ce qui n’a pas fonctionné, et ce qui doit être amélioré. Les premiers F-35C de série doivent (théoriquement) rejoindre leurs unités opérationnelles dès 2016. Il ne s’agirait pas que le constructeur livre des avions non opérationnels à son client de marque.
Photos © Lockheed-Martin.
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5 Responses
Il n’y a pas de quoi pavoiser : cet avion est construit à plus de 100 exemplaires et n’est toujours pas en service, alors qu’il est le plus cher du monde. La plus belle escroquerie du 21ième siècle (pour le moment).
Un programme comme celui du F-35 est forcément long, car très ambitieux. Vouloir concevoir un chasseur multirôle furtif qui soit à la fois un avion terrestre, un avion naval, et aussi un ADAV n’avait encore jamais été mené à son terme, il est donc logique qu’il connaisse quelques retards. Maintenant concernant sa supposée « escroquerie » je vous laisse seul maître de vos mots.
Qu’il y ait des retards dans un programme d’avion, c’est normal mais ça doit rester dans les limites des simulations de départ. De tels retards dans ce programme et surtout des défis techniques non résolus en temps et en heure montrent que l’industriel a mal (intentionnellement ou non) évalué ses compétences techniques.
Imaginez que de pareille situation arrive à Dassault, que penserait le « peuple »?
Pourquoi ? Le Rafale est vraiment entré en service au vingtième siècle comme c’était prévu au départ ? Même le sacro-saint Dassault connait des retards monstrueux, ne soyons donc pas plus royalistes que le roi, et laissons à Lockheed-Martin le temps de peaufiner son coucou.
« Pourquoi ? Le Rafale est vraiment entré en service au vingtième siècle comme c’était prévu au départ ? Même le sacro-saint Dassault connait des retards monstrueux… »
Je ne mets pas dans un même panier les retards dus à des raisons techniques et ceux pour des raisons budgétaires.