Il s’agit là d’un des principaux programmes aéronautiques américains actuels, celui du convertible Bell V-280 Valor. Lancé officiellement l’année dernière il doit à terme permettre la fourniture par l’hélicoptériste d’un nouveau convertible apte à remplacer plusieurs types différents d’hélicoptères d’assaut, aux États-Unis, mais aussi en Europe et en Asie. Actuellement en pleine phase de recherches et développement le programme V-208 Valor vient de connaître un bond en avant avec la sélection de General Electric comme motoriste officiel. À ce dernier donc de fournir dans les prochaines années la turbine sélectionnée en nombre conséquent.
C’est la turbine T64-GE-419 qui a été choisie par Bell pour équiper son futur V-280 Valor. D’une puissance nominale de 4750 chevaux celle-ci est proche dans sa conception de la T64-GE-416 qui équipe actuellement les hélicoptères lourds Sikorsky CH-53E Super Stallion en service au sein de l’US Marines Corps. Mais surtout Bell a choisi de sélectionner une motorisation qui avait fait ses preuves au lieu de demander aux motoristes américains de concevoir une turbine 100% nouvelle, ce qui aurait eu pour impact de considérablement retarder le programme.
Les estimations actuelles donnent un premier vol du prototype pour le courant de l’année 2017 et une première livraison en unité, si jamais l’appareil est sélectionné par le Pentagone, aux alentours de 2023 ou 2025.
Dans sa définition 2013, le Bell V-280 Valor devrait remplacer les différentes versions du Sikorsky UH-60 Blackhawk, y compris celles destinées aux missions de recherches et sauvetages, ainsi que les appareils d’infiltration-exfiltration si chers aux commandos des forces spéciales américaines. L’US Army et l’US Air Force sont donc visés en priorité. Sont également concerné les dernières versions de l’Iroquois en service au sein de l’USMC.
Pour celles et ceux qui l’ignoreraient le Bell V-280 Valor est ce qu’on appelle un convertible de troisième génération. La première génération étant représentée par tous les prototypes qui fleurirent un peu partout dans le monde au cours de la guerre froide, que ce soit le CL-84 Dynavert canadien ou le N.500 Cadet français. La deuxième génération est elle représentée bien entendue par le Bell / Boeing V-22 Osprey opérationnel aux États-Unis, et espérons-le bientôt ailleurs dans le monde.
Au fil des évolutions nous tenterons de continuer à vous informer sur l’avancée de ce programme passionnant.
Photo © Bell Textron.
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4 Responses
le BELL-280 valor!!!!! 4.750 CV, quand on apperçois le diamétre des hélices!!!!! sans commentaires, affaire à suivre.
Et puis ce sera pratique à transporter par bateau cet engin là. Il réussi l’exploit de prendre presque autant de place qu’un V-22 Osprey. Je reste dubitatif sur le gain qu’il pourrait apporter par rapport au bon vieux BlackHawk. L’intérêt d’un tel hélicoptère est de déposer ou d’aller chercher toute une palanquée de soldats sur des théâtres d’opération le plus surement et le plus vite possible. Le projet S-97 Raider de Sikorsky m’a l’air plus intéressant en la matière. Bien que pour l’instant il s’agisse encore d’un transporteur plus petit que le V-280.
Je suis du même avis. pour cette taille, autant prendre le V-22. Alors que les projets « d’autogire » du XXI ème siècle semblent plus intéressants. Il y a le prototype d’airbus et celui de Sikorsky. Qui ne sont qu’une version améliorée du vieux autogire (même concept) http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Autogire/1002814
imaginons un ch53 stallion avec double rotor contra rotatif et une bonne helice au cul pour la propulsion…