Voilà bien le cœur de métier des femmes et des hommes de l’Aviation Navale : chasser les sous-marins ennemis et la menace qu’ils pourraient faire peser sur la France. Mais pour demeurer au top niveau mondial les marins français doivent s’exercer. D’où l’exercice qu’ils viennent de réaliser. CASEX vise à permettre aux effectifs de la Marine Nationale d’être plus efficace dans la lutte anti-sous-marine. Il a été l’occasion pour les effectifs engagés sur mer et dans les airs de se lancer dans la poursuite réelle d’un submersible.
CASEX est l’abréviation de Combined Anti-Submarine Exercice, un anglicisme qui peut se traduire par « Exercice Combiné de lutte Anti-sous-marine ». On a ainsi vu la frégate Montcalm (D642) et son hélicoptère embarqué Lynx affronter un Sous-marin Nucléaire d’Attaque français. Pour des raisons de sécurité évidente la Marine Nationale n’a pas révélé lequel de ses SNA a réalisé cette mission d’entraînement.
L’aéronavale avait également dépêché sur zone un Dassault Atlantique qui a pu ainsi mettre à profit ses moyens de détection aéroportée.
CASEX a eu comme avantage de permettre aux unités de surface et à l’aéronavale de s’entraîner à traquer un sous-marin ennemi pendant que l’équipage du SNA s’entraînait lui à échapper à des poursuivants déterminés à le couler. L’histoire ne dit pas qui des deux à finalement gagné l’exercice.
Toujours est-il que ce genre de missions permet aux marins français de demeurer efficients dans une mission qu’ils ne remplissent finalement pas si souvent que ça en opération réelle. Cependant la menace existe toujours et les Français doivent se montrer au même niveau que leurs homologues et alliés allemands, américains, ou britanniques.
En outre cet exercice permet de renforcer les liens déjà forts qui existent entre les équipages des frégates ASM et la patrouille maritime. Gageons que leur très grand professionnalisme en est ressorti renforcé. Au total cet exercice aura monopolisé plus de 300 marins.
Durant l’exercice l’équipage du Lynx a pu déployé son sonar actif à immersion, un matériel de détection qui n’est pas systématiquement embarqué sur ces machines. Cet équipement peut descendre jusqu’à 130 mètres de profondeur permettant ainsi de repérer des sous-marins ennemis en grande profondeur. Son écho est alors perçu aussi bien à l’intérieur de l’hélicoptère qu’à bord de la frégate. La Montcalm d’ailleurs en a profité pour simuler le tir de torpilles L5.
Photos © Marine Nationale.
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