C’est une grosse frayeur qu’ont vécu dans la nuit du 16 au 17 février 2014 les deux cents passagers et membres d’équipage d’un avion de ligne éthiopien reliant Addis-Abeba à Rome. En effet, un pirate de l’air a détourné un Boeing 767 de la compagnie Ethiopian Airlines, forçant l’appareil à se diriger vers Genève. Particularité notable, le pirate en question n’était ni plus ni moins que le copilote de l’avion. Rien ne dit si l’homme en question était armé ou non, toujours est il que ses exigences ont été acceptés par l’aviation civile internationale.
Aux alentours de 6h du matin ce 17 février le biréacteur Boeing s’est donc présenté en seuil de piste de l’aéroport suisse, où il s’est posé. Il a rapidement été conduit dans une zone à l’écart pour que les négociations puissent avoir lieu entre les autorités genevoises et le pirate de l’air. Celles ci ont été brèves et rapides, le terroriste réclamant à ce moment là l’asile politique suisse.
Quelques minutes plus tard l’équipage et les passagers ont été libéré, sains et saufs, et le pirate de l’air interpellé par la police suisse. Peu d’information ont filtré sur son identité complète ainsi que sur ses motivations quand à sa demande d’asile politique.
Reste que la méthode du détournement d’avion semble tristement revenir à la mode, comme cela a récemment été le cas avec cet avion de la compagnie Pegasus détourné en Turquie. Cependant c’est l’une des premières fois depuis très longtemps que le détournement est du à un membre d’équipage.
Quoiqu’il en soit il faut souligner que les détournements d’avions de ligne restent des phénomènes rarissimes, très souvent sur-médiatisés, et généralement à l’issu plus positive qu’on ne le croirait. En effet les pirates hésitent à s’attaquer physiquement à leurs otages, tout du moins depuis ses dernières années. Leur action est généralement lié à un message politique qui ne fait pas bon ménage avec le sang sur les mains.
Photo (c) Wikimédia Commons.
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2 Responses
sa me rappel l’histoire de Leul Abate, pilote chez éthiopien airlines qui a subit pas moins de trois prise d’otage dont le dernier a fini face a une plage des comores devant les camera de touriste.
Il est important de souligner que ce n’est pas l’armée de l’air suisse qui est intervenue. L’avion détourné n’a pas été escorté par l’armée de l’Air suisse puisqu’elle n’est opérationnelle que pendant les heures de bureau: entre 8h et 12h et de 13h30 et 17h. C’est dont les gentils voisins (italiens et français) qui ont eux une alerte 24/24 qui ont fait le boulot. Quand les restrictions budgétaires d’un pays non aligné, qui plus est, impact sur notre budget de défense. Un comble !