Lundi au cours d’un interview télévisé le CEO d’Amazon Jeff Bezos à lancé une info retentissante. En effet, il a dévoilé son projet de livrer de petits colis en moins de 30 minutes grâce à l’utilisation de minis drones. Ni une ni deux, réseaux sociaux aidant, l’info a rapidement fait le tour de la planète et s’est même invitée sur les plateaux des plus grands médias. Aujourd’hui c’est au tour d’UPS de surfer sur cette vague en annonçant qu’il cherche lui aussi à déployer la livraison par drone.
Si nous nous penchons sur ces projets, on s’aperçoit rapidement qu’il semble aujourd’hui difficile voir impossible à mettre en œuvre, et ce pour plusieurs raison.
Tout d’abord, imaginez un des plus gros géant du Web (Amazon) avec un chiffre d’affaire qui s’élevait en 2012 à plus de 60 milliards de dollars, se lancer à la conquête du ciel en lançant tout azimut des milliers drones ne visant qu’à satisfaire plus rapidement la demande du client. Les entrepôts de la firmes américaine se transformerait alors en « mini aéroport géant » et enregistreraient autant de décollages et d’atterrissages que les grands aéroport internationaux, si ce n’est pas plus.
Les abords de ces hangars ne seraient plus que des ruches aux bourdonnements incessanst. Il faudrait alors réguler ce trafic, mettre en place des voies de circulation spéciale en prenant en compte bien entendu le trafic aérien déjà existant. C’est à dire qu’il faudrait protéger les lieux d’activités aériennes comme les aéroports, mais aussi les hôpitaux.
Imaginez qu’un de ces drones entre en collision avec un avion à l’atterrissage, le résultat serait similaire à la collision d’un oiseaux avec un avion et ces deux la font rarement bon ménage, souvenez vous du crash sur l’Hudson river à New York en janvier 2009. A titre d’exemple, nous pouvons citer le pilote qui a perdu le contrôle de son drone à proximité de l’aéroport de Montpellier au moment ou un avion de ligne se posait, en novembre dernier.
Ensuite la gestion des risques, nous savons tous que dans le domaine aérien comme dans la majorité des domaines le risque zéro n’existe pas, il y a donc des chances qu’on drone tombe en panne et s’écrase, pouvant inévitablement engendrer des dommages sur des personnes ou sur des biens matériels. De plus les batteries ne permettent pas encore d’assurer des vols trop long, il y a donc un blocage au niveau technologique.
Il y a également les aléas de la météo à prendre en considération. En effet, en cas de forte rafale de vent, le drone ne pourra surement pas voler. Enfin concernant la livraison comment bien livrer le colis? Je ne suis pas certains que les quadricoptères puissent déposer le colis dans une boite aux lettre ou dans un Hall d’immeuble (tout le monde ne disposant pas d’un jardin avec une « drop zone » à drone ).
Pour terminer, le drone ne fait que poser le colis et repartir on ne peut pas être certains que la marchandise ai bien été livrée. Ce n’est pas demain que la machine remplacera l’humain.
Cette histoire n’est pas sans rappeler le poisson d’avril de Laposte qui proposait de livrer vos journaux en AR drone, comme quoi Amazon ne fait que reprendre nos idées.
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5 Responses
Et si on y ajoute la menace terroriste : du genre drone détourné qui livre un colis piègé…
Mais là on tiens un super scénario de film hollywoodien, j’ai déjà l’accroche : « dans les rues de NY, l’apocalypse vient du ciel : les drones livreurs attaquent ! »
C’est marrant je verrais bien une attaque de drones dans le nouveau Star Wars.
Un ami virtuel c’est fait livré un nouveau PC, il a trouvé le carton devant sa porte, alors qu’il c’était absenté.
Livraison par drone ou livreur fainéant?
Ben dis donc ça en ferait des emplois pour les piloter les machins !
Aaaaah, une attaque de drones sur NY… sur la Chevauchée des Walkyries, ca serait du plus bel effet^^
Faut voir le bon côté des choses : en août, par grosse pétole et grosse cagnasse, ca fait tout plein de petits ventilateurs rafraîchissants ! …pi ça écarte les moustiques.
On pourrait partir à la chasse au drone…