Un exemplaire du nouvel appareil de transport de l’Armée de l’air a connu une utilisation qui ne devait pas être dans son cahier des charges. En effet, un avion militaire Airbus A400M a lâché une tonne de cendres volcaniques au-dessus du golfe de Gascogne à une altitude de 9000 à 11000 pieds, pour recréer des conditions comparables à celles du nuage de cendres de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll en 2010.
EasyJet et Airbus ont ainsi recréé artificiellement ce nuage de cendres volcaniques dans le cadre d’une expérience. La compagnie aérienne britannique a expliqué avoir pu ainsi tester en grandeur réelle un système de détection et de mesure des cendres baptisé Avoid, qu’elle espère pouvoir installer sur ses avions d’ici l’an prochain. Cette expérience bien originale est donc surtout destinée à éviter une nouvelle paralysie du trafic aérien en cas d’éruption comparable à celle de 2010.
L’avion de ligne A340-300 doté de capteurs a volé en direction de ce nuage artificiel, qu’il a pu identifier et mesurer à 60 kilomètres, une distance assez importante pour pouvoir modifier la trajectoire de l’avion et le contourner. Un petit avion appartenant à l’université de Düsseldorf a pour sa part volé à l’intérieur le nuage de cendres pour prendre des mesures.
Bon, je vais peut-être faire mon rabat-joie, mais est-ce bien utile d’utiliser un Atlas pour ce travail. Et était-ce bien raisonnable de la « saloper » de cette façon ? Franchement larguer de la poussière, c’est pas la première mission médiatique du A400M à laquelle je m’attendais.
Photo (c) Airbus Military
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2 Responses
La mission, c’est la mission lol…..
C’est sûr qu’un Transall ou même un C-295 auraient largement fait l’affaire. Mais l’utilisation de l’Atlas peut être vu comme un coup de pub de la part d’Airbus, dans le genre « vous avez vu, même ça notre avion peut le faire ». La preuve que leur coup de com’ a marché, même AvionsLégendaires relaye l’info.