Pas de bol, cette année le 14 juillet tombe un dimanche, ça nous fait un jour férié en moins. Ça c’est la mauvaise nouvelle, enfin surtout pour celles et ceux qui ne sont pas encore en vacances. Pour le reste, ce 14 juillet risque de ressembler aux autres : bal des pompiers, météo incertaine oscillant entre des trombes d’eau et un cagnard pas possible, feux d’artifice, et bien sûr le défilé. En fait c’est surtout lui qui nous intéresse ici, et plus particulièrement sa partie aérienne. Alors comme AvionsLégendaires est un site formidable (un peu d’autosatisfaction ne fait jamais de mal à personne) et toujours à la pointe de l’actualité voici la liste complète des aéronefs qui survoleront Paris ce fameux dimanche matin à partir de 10h30.
Tout commencera, de la manière la plus traditionnelle par la Patrouille de France et ses Alpha-Jet qui cracheront leur panache tricolore jusqu’au-dessus de l’obélisque de la Concorde et la tribune officielle. Viendront ensuite les appareils « de l’année« .
A commencer par trois avions représentant le Traité de l’Elysée et donc l’amitié franco-allemande : un Airbus A400M et un Rafale C, tout deux aux couleurs de l’Armée de l’Air et suivi d’un EF-2000 de la Luftwaffe. Leur succéderont un volet dit « connaissance et anticipation » composé de deux Rafale et de deux Mirage F1CR, ces appareils représentant donc les capacités de l’Armée de l’Air en matière de reconnaissance aérienne. Puis ce sera le tour du volet traditionnel de la « dissuasion » avec son Boeing C-135FR encadré par d’un Rafale et de deux Mirage 2000N, et enfin de la « protection » avec un Boeing E-3F SDA, un Rafale, et trois Mirage 2000 (deux en versions -5 et le troisième en version C) autour de lui.
Viendront ensuite les moyens de la Marine Nationale, avec un volet dit d' »intervention à partir de la mer » et de « surveillance maritime » avec deux Rafale M, deux Super Etendard Modernisés et un Falcon 50M.
Puis retour à des aéronefs « terrestres » avec la composante européenne, et de nouveau le Rafale français entouré de deux EF2000 allemands, ainsi qu’un Mirage 2000C. Ils seront suivis de trois Alpha Jet d’entraînement dont l’un aux couleurs belges.
Ce sera ensuite le tour des autres vedettes de cette année, les aéronefs de l’opération Serval : Un C-135FR, deux Rafale, trois Mirage 2000D et un Mirage F1CR tous de l’Armée de l’Air. Ils seront suivis d’un C-130H Hercules et d’un Atlantique 2, deux autres avions ayant pris part aux opérations au Mali. Mais Serval n’aurait été rien sans l’aide européenne et elle sera représenté par un troisième volet constitué d’un Transall allemand et d’un Hercules danois entourés d’un Transall français et de trois Casa CN-235 également français.
Ce défilé aérien d’ouverture se refermera avec les écoles de l’Armée de l’Air et leurs trois bimoteurs Xingu, ainsi que les monomoteurs Grob 120, SOCATA TB-30 Epsilon, et Cirrus SR-22. Une ouverture de défilé aérien prévu, sur les tablettes du ministère de la défense, pour durer huit minutes.
Viendra ensuite le défilé au sol des troupes et des écoles de l’Armée de l’Air, de l’Armée de Terre, de la Marine Nationale, de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris, de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale, et de la Sécurité Civile, avec bien entendu la partie mécanisée et les fanfares.
Le défilé aérien de clôture sera traditionnellement celui des hélicoptères. Avec pour ouvrir là encore une illustration de l’amitié franco-allemande sous la forme d’un Caïman de l’Armée de Terre escorté par deux Tigre, l’un français et le second allemand.
Viendront ensuite les éléments de l’opération Serval sous la forme d’un premier tableau dédié aux opérations de « reconnaissance et d’attaque » avec une Gazelle Viviane et un Tigre suivi d’un tableau dit de « destruction » avec là encore une Gazelle Viviane et deux Tigre ainsi qu’un SA-330 Puma gréé en poste de commandement aéroporté. Viendra ensuite le tableau dit d’assaut avec une fois encore le duo Gazelle Viviane / Tigre et quatre hélicoptères de manœuvre. Ces derniers ne sont pas connus actuellement. Ce tableau sera suivi d’un tableau dit IMEX, c’est à dire l’extraction immédiate, composée d’un duo Gazelle Viviane / Tigre et d’un Puma de transport.
Les hélicoptères de l’Armée de l’Air feront ensuite leur entrée sous la forme de trois Fennec de sûreté aérienne, suivi d’un tableau dit de soutien à la population et composé d’un EC725 Caracal et d’un Puma encadrant un EC225 Super Puma Mk-2 de la Marine. La Marine qui justement suivra avec deux Caïman, un Panther, et un Dauphin.
Viendront ensuite des hélicoptères un peu plus connus du grand public, un EC145 et deux EC135 de la Gendarmerie Nationale, suivis de trois EC145 de la Sécurité Civile. Les Dragons seront d’ailleurs les derniers hélicos à survoler Paris dans le cadre de ce 14 juillet 2013.
Enfin deux Alpha Jet de la Patrouille de France survoleront Paris lâchant des fumigènes rouges et noirs. Nul publicité pour le Stade Toulousain, il s’agira d’honorer le 70ème anniversaire de la Médaille de la Résistance dont le ciel parisien reprendra les couleurs. Quatre parachutistes d’élite de l’école des troupes aéroportées clôtureront les festivités.
Un défilé qui s’annonce donc, au moins pour sa composante aérienne, comme particulièrement intéressant. Les observateurs avisés remarqueront déjà l’absence de certains aéronefs habituels par rapport aux autres années, comme le Lynx et l’Alouette III deux types d’hélicoptères sur le déclin en France. Celles et ceux qui assisteront aux festivités à Paris pourront ensuite se rendre sur l’esplanade des Invalides pour la traditionnelle présentation des matériels militaires, où je serais et d’où je rapporterais un reportage pour notre site favori.
Maintenant on a plus qu’à croiser les doigts pour que la météo ne fasse pas des siennes et ne vienne pas gâcher la première présentation officielle aux Français de l’Airbus A400M Atlas.
Photos (c) Arnaud Lambert.
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Une réponse
Pourquoi le temps serait plus problématique pour l’A400M. L’Atlas a vocation a être tout de même employé dans des conditions extrêmes. Pourquoi tant de précaution, il s’agit d’un avion de série plus d’un démonstrateur. Quel frilosité des états-majors !