Tandis que Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union Européenne aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité, se trouvait en inspection à bord du navire français La Fayette, l’Armée de l’Air déployait sur sa Base Aérienne 188 de Djibouti un Boeing E-3F SDA. Cette machine va permettre grâce à la portée de ses systèmes de surveillance d’accroitre les capacités de reconnaissance et d’observation tous temps de la force Atalante.
Depuis maintenant plusieurs années la France est un des principaux contributeurs dans les opérations militaires de lutte contre la piraterie maritime dans l’océan indien et en mer d’Oman. Outre ses frégates furtives comme le La Fayette, elle dispose d’un vaste éventail d’aéronefs, allant des hélicoptères embarqués aux avions de surveillance maritime Atlantique de la Marine Nationale, en passant donc aujourd’hui par l’Awacs. Ce dernier pourra également servir de poste de commandement aéroporté pour les opérations spéciales, celles là même dans lesquelles la France engage fréquemment les éléments des commandos de marine.
Un Awacs est également un élément psychologique indéniable dans cette guerre qui ne porte pas son nom mais dans laquelle les forces en présences sont considérables des deux côtés. Et là c’est une fois de plus la force Atalante qui marque les esprits en ayant recours à un système d’arme extrêmement précieux et précis. Bien sûr son équipage n’a pas grand chose à craindre de la puissance de feu des pirates, les rares tirs de missiles antiaériens commis par les pirates ont largement démontré leur incapacité à se servir de telles armes. Quand à la menace aérienne elle est tout simplement absente. L’Awacs n’aura donc pas besoin de chasseurs d’escorte, à moins d’une utilisation de ceux ci dans le but d’impressionner l’ennemi.
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Une réponse
Malheureusement l’AWACS a un sacré défaut comparé à un PATMAR : son radar est ultra précis et puissant (parfois trop…) mais il n’a aucun moyen visuel pour identifier précisément les échos. Vive l’ATL2 !!!