Il n’y aurait pas de survivant parmi les sept occupants d’un Basler BT-67 de l’aviation militaire mauritanienne qui s’est écrasé ce 11 juillet 2012. Cette machine est un ancien Douglas C-47 revu et corrigé, et remotorisé avec des turbopropulseurs Pratt & Whitney PT6 en lieu et place des moteurs en étoile d’origine. En 2012, plusieurs dizaines de BT-67 volent dans le monde, principalement au sein de forces aériennes, comme notamment l’US Air Force qui en met à disposition des forces spéciales américaines aux côtés d’autres machines exotiques comme le Mi-17 Hip, mais également de petites compagnies aériennes de troisième zone, et d’organismes gouvernementaux.
Outre les quatre militaires, dont deux officiers, qui se trouvaient à bord, trois civils sont à déplorer parmi les victimes, dont un de nationalité étrangère sans que celle-ci ai été donnée. L’avion faisait une liaison entre Nouakchott la capitale et une zone d’extraction de minerais à environ 400 kilomètres de là lorsqu’il a semble-t-il raté son décollage. Certains témoins ont parlé à la presse locale d’une véritable boule de feu quand le BT-67 s’est écrasé.
Le Basler BT-67 n’est pas sur la liste noire de l’OACI pour les avions dangereux, et la force aérienne mauritanienne aussi petite soit elle est réputée pour bien entretenir son parc aérien et pour disposer d’un personnel de relativement bon niveau. Autant de choses qui plaident en faveur de l’entretien de la machine et de la formation des pilotes, qui généralement se déroule en Europe et notamment en France. Quoiqu’il en soit cet accident est un coup dur pour ce pays. Hormis le BT-67, la flotte de transport militaire locale se compose d’un Casa C-212 espagnols et de deux Harbin Y12 d’origine chinoise.
Photo (c) Agence de presse mauritanienne
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